On ne va plus se contenter de dépendre des bonnes dispositions des médias envers nous, on ne va plus chercher à les convaincre de se rallier à notre cause, on va simplement les commander. Les nouveaux pouvoirs en place semblent en avoir décidé ainsi. La nomination à la tête de Tf1 de Laurent Solly, un des proches du Président Sarkozy est extrêmement choquante car elle va mettre un peu plus à mal le lien de confiance entre les citoyens et cette chaîne de télévision. Et l'on peut craindre que cette nomination ne soit pas la dernière du genre. Les grandes manoeuvres de l'année écoulée qui ont mis à mal tant la presse nationale que régionale, les ventes et reventes des grands groupes "à la découpe" ont bien révélé la fragilisation de tout le secteur de l'information. Pour le Syndicat National des Journalistes (SNJ), premier syndicat de la profession, la crise démocratique ainsi créée est d'une gravité sans précédent. Seule la reconnaissance juridique d'une équipe rédactionnelle dans chaque entreprise de presse peut désormais garantir aux citoyens lecteurs, auditeurs, téléspectateurs une information de qualité : c'est-à-dire honnête, complète et pluraliste. C'est un des points essentiels sur lesquels le SNJ interpelle les candidats aux élections législatives et leur demande de prendre des engagements. |
Gouverner par les médias
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