Actu-Philo : le CUM réussit son pari

Martine Gasquet-Daugreilh, responsable du Centre Universitaire Méditerranéen ne s’attendait pas à un tel succès hier soir à la sortie du premier rendez-vous mensuel : "la philo décode l’actualité" où le philosophe-écrivain Daniel Lance recevait le professeur Florence Quinche –spécialiste en éthique- sur le thème : « violences virtuelles, violences réelles ? »
La cible : les jeux vidéo au contenu de plus en plus violent où l’enfant et l’adolescent se réfugient dans un monde de plus en plus attrayant tant les qualités des images virtuelles peuvent se confondre avec celles de la réalité. Jeux de rôles, jeux d’aventures, jeux de guerre au contenu douteux sur le plan éthique et moral (scènes de viols, de tortures, d’humiliations…) ont remplacé nos petites voitures et nos soldats de plomb, nous rappelant au passage que le monde dans lequel nous vivons n’est pas celui des Bisounours… Si pour la grande majorité des utilisateurs de ces jeux la violence n’est pas ressentie aussi fortement qu’à travers les images des magazines d’actualités, des journaux télévisés ou de certains films, il parait difficile aujourd’hui de savoir si la répétition des scènes violentes, combinées au monde de l’avatar, peuvent influencer et prédisposer l’enfant à l’agressivité.
Si devenir virtuellement un serial killer, un GI ou un terroriste d’Al-Qaïda est aujourd’hui un jeu d’enfant, notre société est en droit de s’interroger sur le bien fondé de cette violence, comme élément majeur des jeux vidéo, et si celle-ci ne prédispose pas l’utilisateur à un instinct agressif ou meurtrier.
Sens de la vie, conception du bien et du mal, Daniel Lance et Florence Quinche étaient hier à la recherche de la vérité en nous laissant le soin de penser et de méditer sur la philosophie de l’esprit à venir de nos jeunes « têtes blondes »…

Williams Vanseveren-Garnier

Sondage Casques Rouges/Opinion way : 94% des Français seraient favorables à la création de Casques Rouges

La catastrophe naturelle qui a frappé en plein cœur Haïti et sa population a fait plus de 100 000 morts et touché profondément la sensibilité des Français. 91% d’entre eux se déclarent concernés par la situation et s’intéressent à l’aide apportée aux populations en grande souffrance.

Le bilan humain terrible associé à l’extrême pauvreté du pays ont justifié pour la majorité des Français (87%) l’utilité de l’envoi d’une aide d’urgence. Ces derniers ont également apprécié la rapidité des secours et la mise à disposition de moyens importants (74%).

Cependant, les problèmes d’organisation et de coordination qui ont considérablement ralenti les secours dans les premières heures cruciales de la catastrophe, sont parfaitement perçus par une opinion publique toujours plus informée. 63% des Français estiment que l’aide internationale apportée est mal coordonnée et 60% mal organisée.

Relayées par les médias, les rivalités entre les différentes forces en présence et la course au leadership pour la reconstruction donnent à une grande majorité de Français (80%) l’image d’une coopération difficile entre l’ensemble des acteurs déployés.

Or, sans organisation et coordination, les efforts consentis par les organisations gouvernementales et non-gouvernementales, perdent considérablement en efficacité. Et les Français en sont aujourd’hui, à la lumière de la situation en Haïti, pleinement conscients. C’est pourquoi ils plébiscitent (94%) la création d’une force internationale humanitaire de réaction rapide, placée sous l’égide de l’ONU, pour coordonner l’action des équipes de secours intervenant sur des théâtres de catastrophes majeures.

La Fondation « Casques Rouges », créée et présidée par Nicole Guedj, ancien ministre, se bat justement depuis des années pour la naissance de « frères humanitaires » des Casques Bleus, les Casques Rouges, qui auront pour mission d’améliorer l’organisation et la coordination entre l’ensemble des équipes de secours déployées dans l’urgence.

Depuis le Tsunami de 2004 et l’accord de principe de Kofi Annan, ancien Secrétaire Général des Nations Unies, cette proposition est à l’étude. Il est urgent de créer des Casques Rouges à l’ONU, sachant que 89% des Français pensent que si cette nouvelle force internationale humanitaire de l’ONU avait été envoyée en Haïti, l’aide humanitaire aurait été plus efficace.

Selon Nicole Guedj, ancien ministre et Président de la Fondation Casques Rouges : « Nous n’avons pas tiré les leçons du Tsunami. Nous saurons tirer celles d’Haïti. Par manque d’organisation et de coordination, nous avons perdu beaucoup de temps et des vies par milliers. Lors de ma visite à Port-au-Prince, le Grand témoin de cette catastrophe, le Président René Preval, m’a rejoint dans ce combat et a lancé un Appel international à la création de Casques Rouges de l’ONU. »

Elections régionales : Le PRG soutient Michel Vauzelle

Joël GIRAUD (PRG), député des Hautes-Alpes et tête de liste départementale, souligne que le travail collectif de la majorité autour de Michel VAUZELLE a été profitable aux citoyens.

Le PRG souhaite pour le prochain mandat que le Président de Région poursuive les actions menées en faveur de l’activité économique pour favoriser l’emploi et développer les territoires dans un aménagement équilibré.

Le PRG apprécie la façon dont Michel VAUZELLE incarne une défense résolue des principes républicains, à un moment où ils sont particulièrement menacés par un communautarisme attisé par la droite.

Le PRG appelle toutes les forces de gauche et écologistes à se rassembler dès le premier tour et approuve pleinement la main tendue par Michel VAUZELLE.

Nicois : les mots de la semaine

Fatiga : fatigue

Souléu : soleil

sourti de maladia : sortit de la maladie

Prougèts : projets

Journalista : Journaliste

Jacoubinisme : Doctrine politique, né sous la Révolution française, défendant le principe de souveraineté populaire

Faudieu : tablier

Vers une force humanitaire internationale ?

Mme Nicole GUEDJ, ancien Secrétaire d’Etat aux droits des victimes et Président de la Fondation Casques Rouges appelle à la création d’une « force internationale humanitaire de réaction rapide » de l’ONU : les CASQUES ROUGES.

Face à l’ampleur de la catastrophe en Haïti, la communauté internationale a échoué. Et ce ne sont pourtant pas les moyens qui ont manqué. La preuve est faite, c’est à nouveau la désorganisation des secours et l’absence totale de coordination entre les différents acteurs, toutefois volontaires, qui ont rendu la situation locale encore plus chaotique.

Selon Nicole GUEDJ : « Nous pouvions croire les leçons du Tsunami ou de Katrina tirées, que l’intervention des équipes de secours en Haïti serait rigoureusement organisée et coordonnée. Mais encore une fois, il a manqué un « chef d’orchestre » dans l’urgence et ce sont les milliers de victimes haïtiennes qui en ont payé le plus lourd tribu. Nous le savons bien, 72 heures après une catastrophe, les secouristes sont plus occupés à compter les morts qu’à sauver des vies ».

La prise de conscience collective a brutalement frappé les esprits et les propositions commencent à voir le jour, Arno Klarsfeld avec l’idée d’une « légion humanitaire européenne » et Hermann Van Rompuy, Président de l'Union européenne, celle d’une « force européenne humanitaire ». S’il convient de saluer ces démarches, elles ne semblent pas pour autant s’inscrire à l’échelle adéquate.

Selon Nicole GUEDJ : « Seule l’ONU a la légitimité nécessaire pour intervenir sur n’importe quel théâtre de catastrophe et coordonner l’action des équipes gouvernementales et non gouvernementales. L’action humanitaire doit entrer dans une nouvelle ère. Ce sont les Nations Unies qui pourront opérer ce changement et instaurer un nouveau mode de gouvernance humanitaire ».

Depuis plus de 10 ans, l’ancienne Secrétaire d’Etat aux droits des victimes plaide pour la création de frères humanitaires des Casques Bleus. Cette organisation de secours 100% humanitaire serait dotée d’un Etat major renforcé, chargé d’anticiper les risques, d’identifier les besoins et de mutualiser les ressources humaines et matérielles existantes ; de centres régionaux basés sur chaque continent, prêts à intervenir dans l’urgence ; d’une force opérationnelle d’appoint, mobilisable à tout moment, pour coordonner l’action des équipes de secours déployées dans l’urgence.

Selon Nicole Guedj : « En 2004, après le Tsunami, alors que j’étais Secrétaire d’Etat aux droits des victimes, la France a proposé la création de Casques Rouges à l’ONU. Kofi Annan en avait accepté le principe et nous aurions du être prêt à réagir efficacement en Haïti. Mais une fois la crise passée, la pression médiatique retombée, plus personne ne se soucie des centaines de milliers de victimes des catastrophes naturelles. Jusqu’aux prochaines secousses ».

La proposition de Nicole Guedj est expliquée dans son manifeste « Pour des Casques Rouges à l’ONU» publié en septembre dernier aux Editions du Cherche-midi