Le 24 juin, 54 employés d’Acropolis, soit plus de la moitié des effectifs, se verront signifier leur licenciement. Ils n’ont pourtant fait aucune faute mais ce sont eux qui paieront dix années de sous-investissement chronique de la part de la mairie de Nice et une concession qui la laisse les mains libres pour 10 ans au groupe GL Events. Par cette concession, Jacques PEYRAT s’est non seulement défaussé de ses responsabilités mais il a accordé à GL Events des privilèges pour lesquels il était en droit de demander des garanties en faveur des salariés. Ce qu’il n’avait jamais voulu accorder à l’ancien directeur, M. CORDERO, il le concède aujourd’hui à GL Events, notamment : - la fin d'un partenariat privilégié avec les organisateurs locaux soumis aujourd'hui aux conditions des contrats du "groupe", - l'autorisation de concurrencer les hôteliers pour l'organisation de petites manifestations (séminaires de moins de 300 personnes), - L'autorisation d'organiser le salon de la Camif, alors que cela avait été interdit à l'Association pour préserver le commerce local. De plus, nous avons tout lieu de nous poser des questions quant à l'avenir de la Foire de Nice, qui pourrait dans un avenir proche, être absorbée par le groupe et augmenter ainsi de façon spectaculaire son chiffre d'affaires, ce qui justifierait de façon artificielle la concession. En plus de ces privilèges, ce sont 3.160.000 euros qui auront été dépensés par le contribuable niçois pour finalement aboutir au licenciement de 54 employés qui vivent aujourd’hui une situation inhumaine et qui se retrouveront demain avec leur famille dans des situations terribles. Patrick ALLEMAND 1er vice-président du Conseil régional délégué au développement économique et au tourisme |
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