Le 17 mai à New York, l'Observateur permanent près l'ONU, est intervenu devant la VI session du Forum permanent sur la question des peuples indigènes ("Territoires, terre et ressources naturelles"). Mgr.Celestino Migliore a exprimé la déception du Saint-Siège devant l'échec d'accord sur le projet de déclaration relatif aux droits des peuples indigènes, rappelant qu'un tel instrument est fondamental "pour défendre les droits des plus pauvres, le plus souvent des indigènes, qui vivent dans des régions rurales en marge du monde, et auxquels ce document pourrait apporter des garanties politiques et économiques". Le représentant du Saint-Siège a également rappelé que certains accusent cette déclaration d'aller à l'encontre des constitutions nationales, affirmant que l'autodétermination ne concernerait que les populations sous régime colonial ou bien que le terme peuple indigène n'est pas clairement défini. L'adoption du document, a ajouté Mgr.Migliore, constituerait pourtant "un geste politique dont le bénéfice n'irait pas aux seuls pauvres et exclus mais à tous les pays car il favoriserait la paix entre les peuples ainsi que le juste accès de tous aux droits humains". "Les états -a conclu Mgr.Migliore- sont justement préoccupés de leur souveraineté, de l'égalité de leurs droits, notamment en matière de ressources naturelles. Ceci étant, on ne peut permettre que les droits tout aussi légitimes comme les attentes des peuples indigènes soient perpétuellement repoussés". |
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