Johnson Controls a signé un accord dans l'efficacité énergétique et le changement climatique

La société Johnson Controls, leader mondial dans l’efficacité énergétique des bâtiments et la Fondation Prince Albert II de Monaco on signé, le jeudi 16 juillet dernier, un accord dans les domaines de l’efficacité énergétique et du changement climatique, en Europe et en Méditerranée, afin d’accélérer la prise de conscience de l’importance de l’efficacité énergétique et son impact positif sur le changement climatique mondial.


Pour M. Murphy, Directeur Général de Johnsons Controls : " Le but est de mettre au point une série d’activités communes capables d’éduquer et d’inciter les particuliers, les entreprises et les décideurs politique à réfléchir et à agir sur l’efficacité énergétique afin d’atténuer le changement climatique. Nous voulons créer un élan en Europe et en Méditerranée, pour inviter les organisations aussi bien publiques que privées à promouvoir la mise en œuvre de projets et programmes conçus pour réduire la consommation d’énergie et les émissions de carbone. Pour nous, cette alliance avec la Fondation Prince Albert II de Monaco représente une opportunité de changer réellement le cours des choses ".

Canal de Manosque : gestion solidaire et durable de la ressource en eau

Michel Vauzelle, Président de la Région PACA, participera, jeudi 23 juillet, à la signature du Contrat de canal de Manosque. Cette démarche est la première initiative de ce type en France. Soutenue à hauteur de 2,85 M€ par la Région, elle permet la mise en place d’actions pour le canal et une gestion solidaire et durable de la ressource en eau, en concertation avec l’ensemble des acteurs économiques et sociaux concernés.

Le lendemain, à Nice, le Président de la Région Michel Vauzelle et le Ministre Christian Estrosi Président de la Communauté urbaine Nice Côte d’Azur - Maire de Nice signeront le contrat de développement 2009/2013 liant les deux institutions (Région CUNCA). Au cœur de cette convention figurent plusieurs opérations majeures : la LGV PACA, la modernisation de la ligne des Chemins de Fer de la Provence, le développement de la ligne ferroviaire Nice-Breil, le développement des pôles d'échange, l’aménagement du pôle multimodal et du quartier de la gare de Nice Thiers, le développement des déplacements multimodaux, le soutien aux infrastructures de transport urbain, le financement de projets sur l’Opération d'Intérêt National « Plaine du Var – Eco Vallée » et le financement de programmes d’actions pour la Prévention des inondations sur le fleuve Var.

Réduire la dépendance énergétique de l'Europe, à tout prix : le projet Desertec

Réduire la dépendance énergétique des pays développés vis à vis de ceux qui disposent de l'énergie fossile constitue une priorité absolue pour éviter les crises de demain comme pour épargner la planète. Ce peut être d'ailleurs un projet commun aux pays développés et à ceux des pays émergents qui outre l'or fossile sous forme de gaz, schistes ou pétroles possèdent d'immenses ressources renouvelables comme la biomasse ou le soleil.

La perte de substance végétale, et donc de biomasse, constitue d'ailleurs un des éléments les plus préoccuppants de l'évolution du climat. En effet, le CO2 émis aspire l'eau comme une éponge, ce qui contribue ici à désertifier, et là à développer l'humus. Mais malheureusement, en raison de l'urbanisation et de l'agriculture intensive dans les pays tempérés, ce facteur de modération a été détruit par l'homme et ceci contribue au constat que les désordres sont plus importants que les prévisions ne l'établissent.

C'est pour quoi notre réseau milite pour le gel des grandes ressources fossiles en échange :
- de certificats monétaires pouvant s'adjoindre aux monnaies de réserve pour financer les investissements considérables qu'il faut développer pour les compenser ;
- de partenariats technologiques et de protocoles d'usage pour en permettre la sécurité technologique et stratégique.

Ce type nouveau d'accords multipolaires nous semblaient devoir être recherchés pour la France et l'Europe dans quelques directions privilégiées :

  • la Chine et l'Inde ;
  • l'Algérie dans le cadre de l'UPM et l'Afrique subsaharienne.

Passons sur l'UPM qui cherche plus à faire asseoir autour d'une même table Israël et la Palestine comme si eux-mêmes ne cherchaient pas d'abord à assurer leur non dépendance en eau et en énergie. La base d'une paix future au Moyen-Orient est dans ces termes. Le culturel, suivra. Sans problème. Tant Israël et Islam ne sont qu'une même culture, la notre d'ailleurs si l'on veut bien prendre la peine de considérer l'histoire avec humanisme et esprit de liberté.

Voilà. Nous avons le nucléaire et cela semble parfois nous dispenser d'avoir les idées justes. L'Allemagne qui est sous la menace de la dépendance russe et refuse la dépendance au nucléaire français s'est donc légitimement dépêchée de couper l'herbe sous le pied de l'UPM. Nous devons évidemment la suivre dans ce projet. Lequel ?

Importer du Sahara jusquà 15% de l'électricité nécessaire à la consommation européenne d'ici 20 ans. Impossible défi ? Pas si sûr.

Un immense réseau de centrales solaires, éoliennes, géothermiques et utilisant la biomasse couvrirait de nombreux pays, de l'Afrique du nord à l'Europe. Tel est le grand projet de centrales qu'un consortium allemand vient de lancer avec l'appui du gouvernement allemand au moment même où l'UPM annonce pompeusement le désensablement de l'initiative grâce aux intiatives de développement durable autour de la Méditerranée. Mais, le développement durable, ce sont d'abord de vraies initiatives industrielles. Le secrétariat d'Etat aux technologies vertes viendra t-il trop tard ? Non, pas forcément si l'on prend la mesure qu'au lieu d'avoir le nez sur le guidon de la relance, la priorité absolue est dans des investissements non hasardeux au profit de technologies combinant vertitude et énergie non dépendante. Evidemment, rien de tout cela ne peut être mauvais pour la planète...

Réunis par Emile Malet, le délégué général du Forum Mondial du Développement Durable qui y tiendra sa session pour l'Afrique, il y a 15 jours pour contribuer à la préparation du sommet de Ougadoudou en octobre 2009, là où l'engagement de l'Afrique aux cotés des objectifs européens pour Copenhague pourrait se nouer, nous apprenions quelques détails de ce faramineux accord : 400 milliars d'euros ! Les grands investisseurs institutionnels (français) présents ne pouvaient y croire. Munis de leur calculette, ils répétaient : non, c'est une erreur. Ce doit être 40 milliards. "Lors de la session de l'UPM, Jean-Louis Borloo nous a dit que..."

Pensons grand pour agir local. Cela reste vrai. Cela n'a jamais été aussi vrai. Voilà, encore une fois, pourquoi notre écologie est verte et bleue. A l'image des vrais besoins de la planète. Le renouvelable a de l'avenir s'il est pensé à l'échelle globale des besoins. Ne nous trompons pas d'échelle : les enjeux sont considérables.

Patrice HERNU
Président du réseau France Europe Planète Bleue

Réintroduction du Gypaète barbu

Disparu de nos montagnes en 1935, le Gypaète barbu a été réintroduit le 5 juin dernier dans la Parc National du Mercantour en présence de S.A.S. le Prince Albert II et Mme la Secrétaire d'Etat en charge de l'écologie, Chantal Jouano.

Communément appelé "casseur d'os" ou "nettoyeur des alpages", ce vautour se nourrit principalement des cadavres d'animaux de la faune sauvage. Se nichant principalement dans les grottes, le Gypaète barbu adulte arbore un plumage orangé. Cette coloration du plumage serait due à des bains répétés d'eau et de boue ferrugineuse.
D'une envergure de 245 à 285 centimètres pour un poids de 5 à 6kg, le Gypaète barbu appartient à l'ordre des accipitriformes et à la famille des accipitridés.

Antoine Bourseiller vous invite dans son voyage en Avignon...



Antoine Bourseiller ou comme on entre en théâtre écrit et réalisé par Daniel Lance sera présenté au public avignonais le jeudi 9 juillet prochain à l'occasion des soixante-dix-neuf printemps de l'artiste.

Nom indissociable du théâtre français, Antoine Bourseiller fut formé dans la mouvance de Jean Vilar à l’école du Théâtre National de Paris. Un temps journaliste, il dirigea le prestigieux Studio des Champs-Elysées et le Théâtre de Poche, avant de prendre la direction du théâtre d’Orléans .
Comédien, metteur en scène, acteur, réalisateur, auteur, Antoine Bourseiller est un touche à tout. Epris par l'art lyrique, il s'éloignera de l’art dramatique pendant quatorze ans pour diriger l’opéra de Nancy.

Cadeau d'anniversaire, cadeau de reconnaissance de la profession à celui qui a consacré sa vie au théâtre français, le film de Daniel Lance est destiné aux amoureux du théâtre. Hommage à un personnage rare qui a connu et travaillé avec les figures les plus marquantes de son époque (Albert Camus, Jean Genet, Jean Vilar, Brigitte Bardot, Chantal Darget, Gérard Philippe, Jean-Luc Godard, Samuel Becket, Suzanne Flon, Jean-Louis Trintignant...) Antoine Bourseiller ou comme on entre en théâtre est un film à la hauteur de l'intensité de la vie de cet homme.


Antoine Bourseiller ou comme on entre en théâtre

Projection jeudi 9 juillet 2009 à 11 H 00 (Entrée libre)
Maison Jean Vilar
8 rue de Mons - Montée Paul Puaux
84000 Avignon

Renseignements : 04 90 86 59 64

Un film de Daniel Lance
Ecrit et réalisé par Daniel Lance
Coproduction Daniel Lance / Les films d'un jour.