Communiqué de presse de M. Eric DELHAYE - porte parole Cap 21

CAP21 parti écologiste présidé par l’ancienne ministre Corinne LEPAGE, s’indigne des propos du président de l’Assemblée Nationale, Bernard ACCOYER contestant l’avis de la Haute autorité sur les OGM.

Mr ACCOYER serait bien inspiré de relire la charte de l’environnement et de s’interroger sur l’application du principe de précaution.

Depuis plusieurs années, les associations écologistes et plusieurs scientifiques alertent les autorités et l’opinion sur les risques que certains types d’OGM font peser pour l’environnement et/ou la santé sans être entendus.

La Haute autorité sur les OGM dont la composition est plus équilibrée que l’obscure Commission du Génie Biomoléculaire qui siégeait auparavant au sein du Ministère de l’Agriculture reconnaît enfin les incertitudes qui pèsent sur l’impact environnemental et sanitaire du maïs Mon810.

Il n’a y a là aucune politique spectacle ou un quelconque obscurantisme des membres de la Commission mais bel et bien l’expression d’un doute, la base même du progrès scientifique.

Cet avis était attendu depuis longtemps et CAP 21 se réjouit qu’enfin la transparence soit de mise et le débat posé.

Pour autant, les pressions exercées auprès des parlementaires et du gouvernement par certains syndicats agricoles et la profession agro-semencière n’ont jamais été aussi fortes et appellent donc à faire preuve de la plus grande vigilance , pour Eric Delhaye, porte-parole de CAP 21.

CAP 21 demande au gouvernement de mettre en œuvre la clause de sauvegarde sur la culture du maïs MON801 auprès de la Commission Européenne et d’améliorer sensiblement le projet de loi sur les questions d’expertise, de transparence des études, de responsabilité, du droit à produire

CAP21 espère que le gouvernement va mettre en oeuvre la clause de sauvegarde sur la culture du maïs MON810 auprès de la Commission Européenne.

Par ailleurs, CAP 21 espère que le report va être mis à profit pour améliorer sensiblement le projet de loi dans le sens d’une transparence sur les études sanitaires et environnementales, d’une expertise réellement contradictoire, d’un régime de responsabilité clair et du droit à produire et consommer sans OGM.

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