Discours de M. Christian Estrosi prononcé à l'occasion du Grenelle de l'environnement - Palais Nikaïa le lundi 8 octobre

Nous vivons, aujourd’hui, incontestablement un moment important. Ce Grenelle, j’ai voulu qu’il se tienne en région Provence Alpes Côte d’Azur et, ici, dans ce département des Alpes-Maritimes. Merci à Jean-Louis BORLOO, le Ministre d’Etat, Ministre de l’Ecologie, du développement et de l’aménagement durables, qui a répondu favorablement à ma proposition. C’est, pour nous, déjà un premier signe de reconnaissance, mais c’est, aussi, le signe qu’ici, plus qu’ailleurs, les problèmes liés à l’environnement nécessitent, au-delà d’une prise de conscience indispensable, des actions urgentes et déterminées. Pendant trop longtemps, l’écologie s’est écarté de nos préoccupations. L’humanité paye, au prix fort, cette insouciance coupable. La planète souffre, nous souffrons. Il y a URGENCE car tous les rapports, toutes les études, toutes les constatations des scientifiques les plus réputés, sont unanimes à démontrer que la dégradation de notre environnement s’est fortement accélérée ces dernières années. Ce Grenelle marque une évolution salutaire. Son enjeu est primordial car il vise à définir la vision stratégique et prospective de la France, mais surtout il doit ouvrir le chemin de l’action. Ce grenelle n’est pas une énième réunion sur le thème de l’environnement mais une véritable rupture avec les politiques trop frileuses de ces dernières années. Nous nous plaçons, ici, au premier d’un des engagements forts du Président de la République Nicolas SARKOZY. Le candidat l’avait promis, le Président l’a décidé rapidement.

Depuis des mois, jamais une telle réflexion, une telle prise de conscience, sur les conditions de l’environnement ne s’était opérée. Il faut que nous mesurions le moment historique que nous vivons. Je suis persuadé que plus rien dans notre pays, en matière d’environnement, ne sera comme avant le Grenelle. Ce que nous faisons, aujourd’hui, n’est pas une goutte d’eau dans l’océan de l’inconscience collective mais, au contraire, l’aiguillon d’une réaction qui, depuis la France, doit se propager dans le Monde entier. Bien souvent, au cours des siècles écoulés la France a montré la voie du progrès, de la modernité. Je suis convaincu que nous portons, aujourd’hui, devant l’humanité toute entière cette responsabilité. A nous, modestement, d’assurer cette mobilisation et cette réaction.

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1 commentaires:

Anonyme a dit…

Histoire de rire mon cher W.. quand je lis la phrase :"l'écologie s'est écartée de....;etc" d'une part je me dis que le mot écologie est féminin et qu'il doit être respecté en tant que tel et que d'autre part ce n'est pas l'écologie qui s'est écartée mais bien au contraire l'inverse: c'est nous qui nouq sommes écartés des principes de base de l'écologie soit (entre autre) le respect du monde dans lequel nous vivons