Lyon-Turin : Attention à respecter la cohérence du corridor ferroviaire

Le Comité pour la Transalpine, et son homologue le Comitato Transpadana, ont exprimé leur satisfaction dans un récent communiqué sur l'accord intervenu entre la France et l'Italie pour solliciter de façon conjointe un financement de 725 Meuros pour la partie commune transfrontalière de cette nouvelle liaison ferroviaire fret pour la période budgétaire 2007-2013.

La construction du tunnel de base correspond aux priorités annoncées par l'Europe, et entérinées dans le règlement financier adopté par le parlement de Strasbourg le 23 mai 2007.

Il n'en reste pas moins que, pour garder toute sa cohérence, la réalisation des différentes sections du corridor doivent démarrer en temps utile pour aboutir à une mise en service des accès simultanément au tronçon international.

Le ministre des infrastructures italien vient, de son côté, de déposer une demande à Bruxelles incluant les sections prévues sur son territoire.

Pour ce qui concerne la partie française, le protocole signé le 19 mars 2007 entre l'Etat et l'ensemble des collectivités territoriales concernées a fixé les conditions de réalisation et la répartition du financement de la première phase des accès au tunnel de base de la liaison Transalpine.

Le Comité pour la Transalpine rappelle au gouvernement qu'il s'est engagé en cette occasion à "faire ses meilleurs efforts pour obtenir une subvention de l'Union européenne au taux le plus proche possible du plafond de 20%".

Il attend donc que la demande française soit déposée selon les termes de cet engagement, autorisant ainsi l'ouverture des différents chantiers dans les meilleurs délais. En particulier le creusement du tunnel de Chartreuse -lequel permettra au fret d'éviter de passer dans les centres urbains savoyards et le long du Lac du Bourget- est celui dont la durée d'exécution sera la plus longue.

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