Pour les éléphants d’Afrique, la menace est passée très près : celle que représentait la perspective immédiate d’autoriser la vente de dizaines de tonnes d’ivoire à la CITES (Convention sur le commerce international d’espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction), qui se tient a La Haye (Pays-Bas) depuis le 3 juin. Les stocks d`ivoire au 31 janvier 2007 de l’Afrique du Sud, du Botswana, de la Namibie et du Zimbabwe pourraient être néanmoins commercialisés en une seule fois, mais après strictes vérifications. Il faut relever aussi que la vente d’ivoire décidée en 2002 a la CITES (60 tonnes), mais non effective en raison de doutes sur la régularité de l’opération, a finalement été confirmée. Mais aucune autre vente d’ivoire ne sera permise durant une période de neuf années.Le point positif de ces décisions acquises par consensus aujourd’hui (après plus de deux semaines d’âpres discussions entre les pays africains) : un certain répit est donné a l’éléphant. Le point négatif : le principe des ventes d’ivoire est réaffirmé. France Nature Environnement rappelle que les populations d’éléphants sont fragilisées par l’existence du commerce, légal et illégal, des défenses. En Afrique de l’ouest et en Afrique centrale, ces populations sont très réduites par le braconnage et dans un déclin prononcé. Le Japon, et surtout la Chine, premier consommateur d’ivoire, portent principalement la responsabilité du sort funeste de cette espèce. Et les pays qui accumulent des stocks de défenses dans l’espoir de les vendre ne font que susciter davantage la demande. Il existe une solution radicale, mais réaliste: détruire les défenses, qui s’accumulent. Apres tout, l'ivoire n’est pas vital pour l’espèce humaine. Mais l’éléphant, dans cette affaire, joue sa survie. |
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