Philippe LEROY, Président du Conseil Général de la Moselle et sénateur UMP, a tiré hier matin lors de son discours d'ouverture de session, la sonnette d'alarme concernant le financement du cinquième risque."Sans mettre en doute la pureté des intentions du gouvernement, on peut imaginer que le législateur s'interroge sur la capacité technique ou financière des Départements, à assumer, en plus de l'Acte Deux, des innovations comme le cinquième risque ou le revenu de solidarité active. Le péril serait alors que des administrations centrales soient tentées de nous transformer, par touches successives, en une institution déconcentrée de l'État, chargée d'appliquer de son mieux des circulaires administratives nationales.Les Départements, après l'APA qui en Moselle représente un coût net après compensation de 44 millions, verraient alors leurs marges d'initiative et de responsabilité définitivement condamnées si ces charges étaient mal compensées. Souvenez-vous qu'en prétendant nous faire jouer les sherpas, on nous a presque chargés comme des mules...Le pire n'est jamais sûr, mais il serait inconscient de notre part d'ignorer le risque, et de dépenser et prévoir de dépenser comme s'il n'existait pas. Il serait tout aussi inconscient pour le législateur d'oublier que les collectivités territoriales ont fait la preuve de leur efficacité dans un contexte de liberté et de responsabilité." |
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