Point sur la situation hydrologique

Le Ministère de l'Ecologie & du Développement Durable précise dans un communiqué que si "au 1er mars 2007, la situation hydrologique était apparue préoccupante avec la crainte d'avoir une situation comparable à celle de 2005, sur certaines parties du territoire, la situation s'est nettement améliorée depuis.

La pluviométrie et la neige ont été assez abondantes en mars, en particulier sur les deux principaux secteurs sensibles actuels que sont le sud ouest et le bassin parisien.

La situation reste néanmoins tendue à l'est de la chaîne pyrénéenne, sur l'Ariège, et à l'amont de la Garonne, où les débits des cours d'eau demeurent faibles. De la même façon, les grandes nappes souterraines, qui sont sur des cycles de recharge pluriannuels, affichent toujours des situations préoccupantes, en particulier la nappe de Champigny pour le bassin parisien et la nappe de la région lyonnaise dans la vallée du Rhône.

A la demande de Nelly Olin, consécutivement au comité de suivi des effets de la sècheresse, les préfets réunissent leur comité départementaux en fonction de la situation locale.

Seuls trois départements du bassin parisien (60, 77 et 91) ont mis en place des mesures d'économie significatives, en cohérence notamment avec la situation déjà signalée depuis plusieurs mois.

Les périodes de températures supérieures à la normale, comme la période actuelle, ont pour effet d'augmenter les consommations d'eau. Parmi celles-ci, l'irrigation, qui peut représenter jusqu'à 90% du total en été, n'a pas encore débutée à grande échelle. L'impact devrait donc être limité.

Toutefois, la prolongation de températures élevées pourrait faire démarrer plus tôt qu'a l'accoutumée la période de forte demande en eau.

La vigilance à laquelle a appelé Nelly Olin le 10 avril dernier demeure donc d'actualité."

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