Monsieur Luc CHATEL, Porte-parole du Gouvernement, qui tenait un point presse à l'issue du Conseil des ministres, a précisé que le Président de la République, avait évoqué les résultats électoraux de dimanche dernier. Nicolas SARKOZY a rappelé que si
"ces enjeux étaient des enjeux locaux " les français ont exprimé, selon lui,
"une attente, une impatience, une interrogation sur la possibilité que les engagements de la campagne présidentielle, puissent être tenus dans une conjoncture dont chacun perçoit qu'elle est plus difficile. La plus mauvaise réponse serait de ralentir le changement."Le Président a rappelé que
"depuis 1958 aucun gouvernement n'a autant agit, autant réformé", précisant qu'il fallait
"empêcher que le retard pris dans la modernisation de notre pays ne devienne irrémédiable".Rappelant les différentes mesures qui ont été adoptées depuis dix mois, dont la loi sur l'emploi et le pouvoir d'achat, Nicolas SARKOZY s'est félicité du travail accompli notamment au travers des
"réformes importantes oubliées des gouvernements précédents", comme la réforme des autonomies des universités, le service minimum dans les transports, les régimes spéciaux de retraites, ou encore des réformes qui touchent à la vie des français comme la celle de la protection des consommateurs, l'indexation des loyers, le déblocage de l'épargne salariale, le Plan Alzheimer, la carte judiciaire, la rétention de sureté...
Le Président a également rappelé la mise en œuvre d'autres réformes qui nécessitent un temps préalable de concertation plus important comme le droit du travail, le Grenelle de l'environnement, la réforme de l'école, du plan banlieue, la fusion ANPE-UNEDIC, la réforme de l'Etat et de la fonction publique et a indiqué au Gouvernement que
"lorsque les choses deviennent compliquées, lorsqu'il peut y avoir des obstacles qui se multiplient, et bien il faut faire preuve de calme, de sang froid et de détermination".Le Président de la République a précisé qu'il n'y aurait
"pas de changement de cap, ni de ralentissement dans les réformes, ni de plan de rigueur". Pour Nicolas SARKOZY,
"le problème ce n'est pas de savoir si la politique mise en œuvre est de Droite ou de Gauche. Le problème c'est de savoir si elle obtient des résultats pour relever les défis qui se posent à notre pays" a précisé le Porte-parole du Gouvernement, M. CHATEL.
1 commentaires:
Alors il faut lui faire comprendre autrement ! Fêtons dignement le 40 ème anniversaire de mai 68. Tous dans la rue camarades
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