Le 7 septembre 2006, suite à une décision préfectorale, deux loups étaient abattus en Isère, sur le massif de Belledone dans des conditions scandaleuses, occasionnant une action en justice de France Nature Environnement (FNE) Cet été, le même troupeau – toujours insuffisamment protégé – a connu de nouvelles attaques. Alors que cela démontre une fois de plus que l’on ne protège pas un troupeau en tuant des loups (sauf à éradiquer l’espèce), le préfet a accordé une autorisation de tir de défense sans qu’aucun diagnostic pastoral n’ait été réalisé sur cet alpage. Rappelons les faits : - La protection du troupeau en cause est insuffisante : il s’agit d’un troupeau transhumant de 3200 brebis divisé cette année en deux lots (3 lots en 2006), avec trois chiens de protection en tout (deux chiens en 2006), regroupement nocturne et gardiennage. Alors que tous les spécialistes préconisent au minimum un chien de protection pour 500 brebis, il est clair que trois chiens sont dans l’incapacité totale de protéger 3200 brebis divisées en deux troupeaux, il en faudrait au moins le double. - La topographie de l’alpage est défavorable au troupeau : l’alpage de - Les lieutenants de louveterie, déjà impliqués dans la bavure de 2006, sont à nouveau sur le terrain depuis le 17 août 2007, ce qui fait craindre à FNE que l’encadrement de ce tir soit à nouveau insuffisant et qu’un nouveau dérapage ait lieu. En conséquence, FNE demande instamment au préfet de l’Isère d’interrompre le tir en cours, faute de quoi elle se réserve la possibilité d’une nouvelle action en justice auprès des instances nationales et européennes. |
Tirs de loups: l'Isère enfonce le clou !
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27.8.07
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Thèmes : Environnement
Un nouveau passage piétons boulevard Frank Pilatte
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23.8.07
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Thèmes : Nice
DEEZER.COM LANCE LE PREMIER SITE GRATUIT ET LEGAL D’ECOUTE DE MUSIQUES
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23.8.07
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Thèmes : Musique
Préparation du 5ème forum mondial de l'eau
![]() Le 4e forum mondial de l'eau de Mexico a permis, pour la première fois, de reconnaître le rôle des autorités locales dans la gestion des services d'eau potable et d'assainissement. Les autorités turques et le Conseil mondial de l'eau (auquel l'AMGVF adhère depuis quelques mois) souhaitent que le 5e forum permettre de confirmer la place des collectivités. Des groupes de travail sont mis en place depuis le début de l'année, dont un portant sur le renforcement des autorités locales. L'AMGVF est associée à ces travaux dans le cadre de la préparation du prochain forum. Plus d'infos sur le site du Conseil mondial de l'eau |
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23.8.07
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L'effort de la région sur Nice pour la prévention de la délinquance, par Patrick Allemand (PS)
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23.8.07
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Thèmes : Nice
La fédération des Elus Ecologistes lance une pétition nationale pour préserver le site classé des Calanques
Le massif des Calanques entre Marseille et Cassis est un lieu d'une exceptionnelle beauté contenant une flore protégée, une faune rare avec des espèces en voie de disparition, un habitat préhistorique avec la grotte Cosquer, des épaves de l époque gallo-romaine... Il s'étend sur une étroite bande côtière de 20 km de long. Ce massif est classé et donc inconstructible, il est donc normalement protégé de toute construction ou modification. La ville de Marseille a voté le 25 juin, la construction "d'un hébergement hôtelier de luxe avec des équipements thématiques". Pour que les recours aboutissent, la Fédération des Elus Ecologistes demande votre soutien en signant la pétition en ligne. |
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22.8.07
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Thèmes : Infos PACA
Europe : l'importance des ports pour la ville
![]() Jacques Barrot a également donné un aperçu des défis auxquels l'Europe est confrontée en termes de coûts environnementaux, d'énergie, de pollution et de mobilité, et a présenté les derniers développements au niveau de l'UE, en insistant sur le fait que "des avancées dans le domaine de la logistique, des ports et de la mobilité urbaine constituent des éléments primordiaux de ma stratégie pour une mobilité durable en Europe". Il s'est concentré sur trois aspects de la logistique urbaine, à savoir la logistique, les ports et l'intégration,le transport urbains. Au niveau de la logistique, M. Barrot a indiqué que la comodalité constituait un élément essentiel de cette stratégie et a rappelé qu'il présenterait un Plan d'Action consacré à la logistique en octobre 2007. En ce qui concerne les ports, il a insisté sur le fait que les ports maritimes mais également intérieurs jouaient un rôle clé dans le processus logistique ainsi que dans la gestion des chaînes d'approvisionnement industriel qui, d'infrastructures de transfert pur, se transforment en des plateformes trimodales et des centres logistiques modernes proposant des services présentant une grande valeur ajoutée. Il a admis leur importance pour les économies locale, régionale et nationale. Le Commissaire Barrot a signalé plusieurs défis auxquels sont confrontés les ports, en particulier les problèmes d'infrastructure, de connexions dans l'arrière-pays, de législation environnementale européenne et la question de l'image. Pour ce qui est de la Communication future pour une politique européenne des ports, il a mentionné que certaines réflexions pouvaient également s'appliquer aux ports intérieurs, bien qu'il ait reconnu que les ports maritimes et intérieurs ne pouvaient être gérés au même niveau. Enfin, en ce qui concerne l'intégration urbaine, le Commissaire a souligné l'importance des ports pour les villes et le besoin de les inclure dans les stratégies de planification urbaine à l'échelon local. + d'infos sur le site de l'Association Internationale Villes & Ports |
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Thèmes : Europe
Rencontre avec les enfants et animateurs des Accueils de Loisirs de la ville de Nice
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21.8.07
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Thèmes : Nice
Rencontre chaleureuse entre Jacques Peyrat et Michel Sapin
Jacques Peyrat, Sénateur-Maire de Nice, a reçu dans son bureau de la Mairie de Nice cet après-midi Monsieur Michel Sappin, Préfet de la Région PACA, Préfet des Bouches du Rhône, pour une première rencontre de travail. Cette visite cordiale a permis d’aborder les grands dossiers structurants de l’aménagement du territoire azuréen : - La Ligne à Grande Vitesse Côte d’azur - Le Contrat de Projets Etat/Région 2007/2013 - l’Opération d’Intérêt National de la Plaine du Var - Le contournement routier de Nice Jacques Peyrat "s’est félicité de la qualité du dialogue avec Monsieur Michel Sappin lors de cette rencontre qui sera naturellement suivie d’autres réunions de travail". |
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21.8.07
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Thèmes : Nice
Route de Turin : Pas de marché jusqu'au 12 septembre
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21.8.07
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Thèmes : Nice
Biocarburants : message de Luc Boisseau (92)
Cher blog, Nous devisions et je te disais que je suis plus préoccupé par les problèmes que va poser l’utilisation des biocarburants – tant du point de vue économique que nutritionnel- que par l’effet de serre. Je ne suis pas entrain de t’écrire qu’il ne faut pas s’occuper de l’effet de serre mais je me pose la question de savoir si la réponse à la probable disparition des énergies fossiles est de lui substituer l’utilisation massive des biocarburants. Telle est la question telle que je me la pose. Oui mais, en fait, sous quelle forme pose-t-on la question ? La réponse qui vient à l’esprit est : que doit on faire pour protéger la planète d’un dangereux réchauffement climatique du à l’effet de serre ; mais en sous-jacent vient une deuxième formulation : que faire pour contrer la puissance des pétroliers et accessoirement des pays arabes et de la Russie sur leur main mise sur les champs de pétrole, en troisième lieu : que faire de nos paysans européens qui produisent plus cher que la plupart des autres pays et dont les revenus sont censés diminuer d’année en année ? Cette triple interrogation (qui est celle de nos penseurs officiellement écono-écolos) a l’avantage de pouvoir aisément mobiliser les troupes ‘vertes’, de donner du grain à moudre à tous les journalistes qu’ils soient économiques, écologiques ou biologistes et de se mettre dans la poche tous les éléments frondeurs (modèle antimondialiste) ou tous les éléments dénonciateurs (modèle altermondialiste) de pratiques abusives dans les cultures intensives et dans l’utilisation pathogène des contrées vierges. Le but de cet article n’étant pas de créer la polémique –même si le sujet y porte- mais surtout d’ouvrir une ou plusieurs voies de discussion je vais essayer de donner les grandes lignes des différentes voies d’investigations qui -à mon sens- devraient être explorées ; je remercie, par avance, toutes et tous celles et ceux qui y apporteront leurs lumières et, pourquoi pas, leurs polémiques ! La grande voie et même la voie royale pour résoudre un problème, du point de vue des amoureux de la nature, est de regarder ce qu’elle peut nous enseigner et en appliquer les recettes ; du point de vue des écolos-réalistes qui ont été abreuvés aux mamelles des »amis de la terre » et d’ »Areva » il faut apporter une réponse à un problème qui se pose au niveau local par une solution plus régionale. Ce raisonnement vaut aussi lorsque le problème se pose à l’échelle d’un pays. Donc, qui dit problème écologique en France doit donner une solution au niveau de l’Europe et par conséquence, si le problème est à l’échelle d’un continent la réponse doit être à l’échelle de la planète. Finalement si le problème est à l’échelle de la planète il y a disjonction entre notre capacité à y répondre et les besoins de la société humaine puisque un tel état de fait est la monstration de notre incapacité à nous autoréguler. C’est le cas avec les rejets en dioxyde de carbone (entre autre). Le raisonnement qui a abouti à la demande de développement des biocarburants est de mon point de vue, au moins spécieux, si ce n’est biseauté. Il est issu d’écolos vivants dans des pays riches qui ont pour ‘vocation’ de rester riches et de continuer à vivre comme des riches. Afin de justifier leur choix ils ont avancé ce qui se passe dans deux pays : le Brésil et la Suède. Cela donne bonne conscience de mettre en parallèle un pays riche et un pays pauvre. L’avantage pour le raisonnement est que ces deux pays ont mis en place une politique de biocarburants de deux manières différentes et qu’à partir de ces deux exemples il est facile de dire : »vous voyez quand on veut on peut » ; mais c’est oublié des facteurs locaux spécifiques à ces pays qui, comme de bien entendu, ne peuvent pas s’appliquer aux restes du monde et évidemment pas à la France. Pour la Suède : elle possède de gigantesques forêts exploitées de manière rationnelles qui permettent une fabrication de l’éthanol à bas prix. Pour le Brésil il a des capacités de production de canne à sucre qui le mette dans la même position que la Suède. Ces deux pays ont aussi un point commun : des gouvernements volontaristes et un rapport surface/nombre de voitures comparable (à vérifier de plus près). Cette solution des biocarburants entraîne dans l’avenir des problèmes cruciaux de développement de la planète tant du point de vue de sa capacité à nourrir la population que de celui du développement économique » des pays en voie de développement » et à l’échelle de la France elle ne permet : ni l’indépendance énergétique ni le maintien d’un cours des aliments premiers à un niveau acceptable par la population. Nous avons toujours demandé aux agriculteurs de faire se qu’ils ont toujours su faire : nourrir la population. Nous leur demandons, en plus, maintenant, d’être les garants de la diversité des paysages ; faut il, aussi, leur demander d’être les facteurs nourriciers de nos moyens de déplacement ? Ce n’est pas un débat philosophique, même si la manière de le poser y ressemble. C’est un débat économique qui puise sa source dans l’existence et la mise à disposition des éléments nutritifs de base pour une population donnée à des prix qui lui permette de vivre –non pas de survivre-. Le Brésil a montré cette année les résultats d’une politique non contrôlée de la mise en place de cultures orientées vers la production des biocarburants : c’est la création d’une famine. Une famine qui existe alors que le produit dont a besoin la population pour vivre existe sur place. C’est une nouveauté : la famine par l’incapacité d’une population à acheter le produit de base de son alimentation qui pousse sur son sol. Comment cela est il possible ? Tout simplement par l’application de la loi mercantile de l’offre et la demande. Explication : le produit de base de la nourriture brésilienne (tapas, je crois) est à base de farine de maïs. Il est plus intéressant pour un agriculteur de vendre son maïs pour faire des biocarburants que pour le faire transformer en farine alimentaire….conséquence flambée des prix sur la farine de maïs et les tapas augmentent de x% les mettant hors de portée des bourses brésiliennes. CQFD En Suède, évidemment, ce raisonnement ne pourrait se faire, à moins que les suédois ne soient des castors (Save a tree, eat a beaver)….. Mais qu’en est-il en France ? Il est de notoriété publique que la surface cultivable en France est insuffisante pour produire une quantité de biocarburants répondant à la demande des véhicules routiers (tous confondus). Il faudrait, suivant les estimations, de 4 à 5 fois la surface de la France. Donc la réponse positive du gouvernement à ce problème sous cette forme ne peut être une réponse qui puise sa raison dans le maintien de notre contribution à la diminution de l’effet de serre ou la recherche d’une nouvelle indépendance énergétique perdue avec la décolonisation de l’Algérie ou, enfin, la réduction du coût de nos importations. Il faut le voir comme une aide déguisée à nos agriculteurs. Là aussi le bas blesse… Deux solutions s’offraient au gouvernement : faire du biocarburant pour voitures à essence ou pour voitures à moteur diésel. La solution a été dictée par des considérations pragmatiques et politiques. Pragmatiques : le nombre de véhicules à essence diminue par comparaison à celui des diésels, donc le coût de la défiscalisation sera moindre. Politiques : quels doivent être les agriculteurs aidés ? Si l’on favorise l’essence c’est la filière pomme de terre-betterave qui est aidée, si l’on favorise le diésel c‘est la filière maïs-soja-tournesol qui est aidée. Au nord de la Seine (approximativement et pour les besoins du raisonnement) c’est la betterave au sud c’est le maïs. Au Nord de grandes exploitations très structurées reliés à des groupes sucriers puissants, au Sud de petits exploitants sédentarisés par besoins. La réponse a été vite trouvée : il vaut mieux avoir en face de soi de grands exploitants que la Confédération Paysanne et il vaut mieux avoir des exploitations dans des régions proches de la mer pour apporter le produit aux futures usines de transformations qui vont se construire dans les ports dotés de raffineries. Restons en France et regardons la solution biocarburants sous l’angle financier. Entre le prix payé à l’agriculteur, le transport et la transformation du produit, l’état est obligé d’oublier ses taxes afin que le résultat de l’addition à la pompe ne déroute pas le consommateur. Nous voulons tous être écolos mais il ne faut pas toucher à notre portefeuille transport. Ce raisonnement a permis la réussite de l’id tgv. Cette nouvelle ère fait la joie des agricultures intensives du monde entier. La flambée des cours des matières premières nutritives est un fait. Mais qu’en est- il en France ? Toutes proportions gardées ce n’est pas la flambée des cours, qu’elle soit celle de pomme de terre-betterave ou du maïs- tournesol, qui crée de la richesse en France. Rien n’est spécialement arrivé pour les agriculteurs. Pour les producteurs de maïs et autres –nada- pour les gros de la betterave pas grand-chose. Vient, de nouveau, se greffer sur le raisonnement la bonne vieille loi de l’offre et de la demande. Quand, pour une quantité donnée d’adjuvant à l’essence nous devons produire 5 tonnes de betterave, il ne faut qu’une tonne de canne à sucre donc le coût est 5 fois moins cher, conséquence au lieu de faire de l’éthanol en France il vaut mieux acheter de l’éthanol au Brésil ou aux USA quitte à déstabiliser leurs besoins élémentaires nutritionnels. L’agriculteur français ne s’y retrouve pas et le consommateur brésilien encore moins. Il existe d’autres exemples de cette dérégulation des prix des matières premières nutritives. Un, parmi d’autres, est amusant. Il s’agit de la graine de moutarde. Nous sommes de gros producteurs de moutarde mais nous avons moins de surface cultivable que ne réclament les besoins des fabricants. Nous importons les graines du Canada. Mais les agriculteurs canadiens se sont aperçus qu’il est plus rentable de faire des cultures pour les biocarburants que pour la moutarde. Il y aura donc une pénurie ou une augmentation significative du prix de la moutarde dans les années à venir. Le même raisonnement se fera sur la farine de blé et les prévisionnistes estiment que le prix de la baguette peut tripler et plus si affinité. Regardons le devenir du monde agroalimentaire d’une manière générale face à la montée de la pression venant de la demande en biocarburants, face à l’augmentation des températures suite à l’effet de serre et face à la demande alimentaire des pays émergents. Une des idées émises est que si nous ne pouvons pas cultiver plus que nous cultivons, d’autres pays le pourront. Les pro-biocarburants citent souvent l’Inde comme exemple puisque 60% de sa population est agricultrice ou dépend de l’agriculture et qu’avec la Chine elle devrait devenir un des plus gros consommateur de pétrole et de ses dérivés. Ce faisant ils oublient quelques chiffres et faits significatifs : Le PIB d’un chinois est le double de celui d’un hindou. Donc, lorsque la demande hindoue se réveillera elle aura un impact sur l’économie mondiale presque aussi important que celui des chinois. La croissance hindoue est tirée par le développement du secteur tertiaire, dont le secteur informatique, qui augmente de 10%/an ; alors que la Chine a opté pour une politique de masse dans ses fabrications et sur la diffusion à grande échelle de produits manufacturés. Chaque année la population la population d’Inde augmente de 18 Millions d’individus mais l’augmentation de sa production en cultures vivrières n’est que de 2% alors qu’il faudrait une augmentation de 4% pour qu’elle soit en autosuffisance. Le même raisonnement s’applique à la Chine et à tous les pays d’extrême orient. On ne peut donc pas s’appuyer sur un développement de l’agriculture dans ces pays pour les besoins en éthanol d’autant plus que ces deux pays deviennent de très importants importateurs d’éthanol. Un autre grand pays producteur d’éthanol est l’Amérique du nord. Au pays de la monnaie reine les grands agriculteurs ont très vite compris l’intérêt de cette manne financière issue de la demande en biocarburants. Cette année un sixième des cultures de grains aux USA a été déclarée comme « grain industriel » et transformé en éthanol ou autres produits et le nombre de fermes dédiées au grain industriel a augmenté de 48%. Le même raisonnement s’applique au Brésil et à la Chine -toutes proportions gardées-. Cette future crise alimentaire ne vient pas seulement des biocarburants ; ce serait trop facile de mettre une possible pénurie des matières vivrières sur le dos des agriculteurs gourmands en argent ou sur les cris d’alarme des écologistes devant la disparition des matières fossile et l’arrivée des conséquences de l’effet de serre ; il y a d’autres facteurs avec en premier l’évolution de la part de l’alimentation dans les habitudes et les besoins des populations. Après la deuxième guerre mondiale, en moyenne, le budget nourriture pour les classes moyennes représentait 10%du budget familial ; c’était les bonnes années ! Désormais il avoisine les 25% et devrait encore augmenter….Les habitudes alimentaires évoluent et les pays qui sortent de la pauvreté prennent les mêmes habitudes. Des experts sérieux ont quantifié l’augmentation de la consommation en viande de la population mondiale pour d’ici à 2016. La consommation en bœuf augmenterait de 30%, celle du porc de 50% et celle de la volaille de 25%. Tous ces élevages demandent soit du grain, soit du fourrage issu de l’agriculture vivrière et leurs demandes pèsent sur le cours de ces cultures. En deuxième facteur il ya l’effet de serre. Une étude récente montre qu’il y a une corrélation entre l’augmentation moyenne de la température terrestre et la quantité de surfaces cultivables ; on s’en serait douté puisque les pays désertiques sont les endroits les plus chauds du globe. Mais, en dehors de cette pointe d’humour, l’important c’est que cette étude donne une relation étroite entre diminution des quantités de nourriture produites et augmentation de température ; Pour une augmentation moyenne de 0,5° la quantité produite diminue de 3 à 5% et pour une augmentation de 2° de 12 à 20%. Le ministre indien de l’agriculture interrogé sur ce sujet a donné des informations plus alarmistes il estime que, pour l’Inde, 2° de hausse des températures correspondrait à 25% de diminution globale de la production de nourriture. Aussi étonnant que cela puisse paraître, nous entrons dans une ère de compétition entre l’agriculture comme outil de nourriture humaine et l’agriculture comme outil de nos besoins énergétiques. Les premières conséquences sont apparues dans des pays ou l’alimentation de base est plus dépendante que la notre (européenne) des farines : l’Inde et le Brésil. En Inde le coût de la nourriture a augmenté de 11% en un an et au Brésil le coût de farine de maïs a augmenté de 400% Devant ce tableau que peut-on dire de l’intérêt des biocarburants. Répondent-ils à des critères économiques objectifs et sont-ils une solution aux problèmes posés par l’effet de serre ? Economiquement et sans à priori, pour l’Europe, ils ne permettent pas de trouver une indépendance énergétique puisque les adjuvants à bas prix n’existent pas sur son sol. Ils ne permettent pas une meilleure valorisation du travail de nos agriculteurs pour la même raison. En tant que réponse à l’effet de serre, ils n’apportent rien. Que l’on brule de l’essence avec ou sans éthanol n’a pas une incidence importante sur les émissions en co2 (même si ce carburant provient de la biomasse qui est censée recomposer le co2 émis au nom de la loi : rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme)). Des études tendent à montrer que la combustion des adjuvants »bio » apporte d’autres inconvénients (elles restent à être vérifiées). L’intérêt principal, et les groupes pétroliers l’ont très bien compris, c’est que leur utilisation reporte de plusieurs années le besoin de faire des recherches couteuses dans des lieux hasardeux ; qu’en conséquence cela maintient le prix de l’essence à la pompe à un prix acceptable et, enfin, avec leurs alliances à travers la pétrochimie ils peuvent développer la chimie des engrais. Et c’est là que je ne comprends plus du tout mes amis écologistes. Pour avoir de l’éthanol à bas prix il faudra développer une agriculture intensive, donc avec un rendement à l’hectare extrêmement élevé, et qui dit fort rendement sous entend engrais à outrance ; les OGM ont un bel avenir devant eux. Faut-il se battre contre les OGM et créer les conditions pour qu’ils se vendent ? Il y a plusieurs solutions à cette dualité. La première est de réduire notre dépendance énergétique. Non pas en faisant de la « stagflation » comme ce fut déjà proposé dans les années 70 mais en organisant, à tous les niveaux, la diminution de nos besoins énergétiques. Les nouvelles tours de « La Défense » intègre cette organisation c'est-à-dire qu’elles ne consomment pas plus qu’elles ne produisent. Cette réduction peut passer par de nouvelles voitures moins gourmandes en explorant plus à fond le concept hybride etc., etc. Je n’ai pas foi dans le covoiturage qui est trop altruiste. La deuxième est, peut être, porteuse d’espoir. S’il y a des pays qui ont besoin d’aide au développement et dont les surfaces cultivables sont loin d’être exploitées ce sont les pays de l’Afrique subsaharienne. Soyons idéalistes et pragmatiques ne serait il pas possible de créer des fermes à vocation de culture de grains industriels et vivriers qui apporteraient, à la fois, les denrées dont ont besoin leurs habitants et les adjuvants pétroliers que nous désirons ? Certaines espèces que nous cultivons dans nos contrées sont issues de pays chauds et pluvieux (tel le maïs) que nous avons acclimaté sous nos cieux mais avec des résultats discutables pour ce qui est de la demande en eau et de l’état des nappes phréatiques. Des entreprises d’état comme l’INRA ne peuvent elles pas proposer des plantes adaptées aux sols et au climat africain Est il impossible de penser qu’un partenariat pourrait se développer entre l’agriculture des pays africains et les groupes pétrochimiques pour mettre en valeur le sol et sortir, à la fois, les pays de la malnutrition et la voiture de ses polluants ? Pour conclure : quand un problème sérieux comme l’effet de serre se pose et que la réponse apportée n’a pas été murement réfléchie dans le cadre du Développement Durable –au sens strict du terme- dans les conséquences le pire est à craindre ; les écolos en peau de lapin qui roulent en 4/4 ont de beaux jours devant eux….. ; |
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21.8.07
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Thèmes : Le courrier des lecteurs
Chevènement juge inopportun le voyage de Kouchner en Irak
Le voyage de Bernard Kouchner en Irak est "totalement inopportun", dénonce l'ancien ministre socialiste Jean-Pierre Chevènement, qui estime qu'une semaine après la visite de Nicolas Sarkozy dans la propriété des Bush à Kennebunkport, la visite à Bagdad du ministre français des Affaires étrangères "vient témoigner de l'alignement de la France" sur la politique américaine. "Je trouve que cette visite de M. Kouchner à Bagdad apparaît comme un voyage à Canossa, quand les empereurs venaient, repentants, à genoux dans la neige, confesser leurs fautes au pape", a critiqué l'ancien député-maire du Territoire de Belfort sur Europe-1. "On a l'impression, huit jours après la visite de M. Sarkozy à M. Bush, que M. Kouchner vient témoigner de l'alignement de la France. Disons que le bénéfice du non-alignement de la France sur la politique américaine au moment de l'invasion de l'Irak est gaspillé", a encore estimé celui qui avait démissionné en 1991 de son poste de ministre de la Défense pour protester contre l'engagement de Paris au côté de Washington dans la guerre du Golfe. En 2003, "la France avait acquis aux yeux du monde arabe et du monde musulman une certaine stature et là, nous retombons lourdement du côté de ceux qui ont plus ou moins soutenu cette équipée", a-t-il poursuivi, après avoir souligné que "ce n'était pas le moment pour la France de faire ce geste (...) important", le jugeant "totalement inopportun". Arrivé dimanche en Irak, M. Kouchner a été reçu lundi par le président Jalal Talabani et a rencontré d'autres responsables irakiens. Il a souhaité que les différentes communautés irakiennes soient associées à la lutte contre la violence, plaidant également pour une participation accrue des Nations unies. C'est le premier voyage d'un haut responsable gouvernemental français depuis l'intervention américaine en 2003. |
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21.8.07
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Thèmes : International
Aménagement de la Promenade des Anglais et de la création de la nouvelle piste cyclable
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20.8.07
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Thèmes : Nice
Comment le virus du Sida se multiplie dans certains globules blancs
Le virus du Sida VIH s'attaque à des cellules du système immunitaire, où il se multiplie. Dans certaines d'entre elles, il forme des stocks difficilement accessibles aux traitements anti-viraux. Des chercheurs du CNRS, de l'Institut Curie et de l'Institut Pasteur (1 et 2) se sont demandés comment le VIH pouvait survivre dans certaines cellules immunitaires, appelées macrophages. Ils ont découvert que le virus modifiait le pH des compartiments cellulaires où il s'accumule dans les macrophages, empêchant ainsi l'activation des enzymes chargées de le dégrader. Lorsqu'un virus ou une bactérie infectieuse pénètre dans notre corps, toute une machinerie se met en route pour l'éliminer. Cette machinerie, le système immunitaire, agit au travers de nombreux types de cellules, appelées globules blancs. Certains virus prennent le système immunitaire pour cible. Notamment, le VIH (virus de l'immunodéficience humaine) qui s'attaque à deux sortes de globules blancs : les macrophages, qui interviennent précocement, en phagocytant puis en digérant les corps étrangers, et certains lymphocytes (lymphocytes T CD4), qui interviennent plus tardivement dans la réponse immunitaire. Le VIH peut s'accumuler dans les macrophages infectés, véritables réservoirs viraux difficilement accessibles aux traitements anti-viraux. En revanche, la multiplication du virus dans les lymphocytes T CD4 provoque leur destruction. Philippe Benaroch, Directeur de recherche CNRS, et son équipe Transport intracellulaire et immunité du laboratoire de l'Inserm à l'Institut Curie (1), s'intéressent au système immunitaire et à ses défaillances. Ces chercheurs ont étudié la prolifération du VIH dans les macrophages, en collaboration avec leurs collègues du laboratoire Virus et Immunité de l'Institut Pasteur associé au CNRS (2). Ils ont montré que les particules virales s'accumulent dans certains compartiments des macrophages infectés. Or, ces compartiments possèdent normalement un pH acide où le VIH ne devrait pas survivre. Mais les mesures de pH réalisées par les chercheurs ont révélé un défaut d'acidification dans ces compartiments : le VIH parvient à modifier ce milieu hostile et à créer un environnement favorable à sa survie et à son stockage. Dans ces compartiments, les enzymes de dégradation, qui ont besoin d'un pH acide pour fonctionner et dégrader le virus, sont mises hors course. En contrôlant son environnement, le VIH peut se multiplier au sein des macrophages infectés. Au sein des mêmes macrophages infectés, les compartiments dépourvus de particules ou protéines virales semblent fonctionner normalement. Cette étude apporte de nouvelles connaissances sur la persistance du VIH chez les personnes contaminées. (1) INSERM U653, Institut Curie, 26 rue d'Ulm 75248 Paris Cedex 05, France (2) CNRS URA1930, Institut Pasteur, 25-28 rue Dr Roux 75724 Paris Cedex 15, France |
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20.8.07
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Thèmes : Santé
Visite de l’usine MDI
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20.8.07
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Thèmes : Alpes-Maritimes
Réchauffement planétaire : Angela Merkel se rend au nord du cercle arctique
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Thèmes : Environnement
Eric CIOTTI et le démarchage téléphonique : « faites ce que je dis, pas ce que je fais », par Patrick Allemand (1er secrétaire PS 06)
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Thèmes : Politique
Le paraquat retiré du marché français : un exemple à suivre, Par le Pr D. Belpomme, Président de l’ARTAC - Comité de soutien de l’Appel de Paris
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Thèmes : Santé
Abdou Diouf envoie un médiateur auprès de la rédaction de Cambodge Soir
Face à la situation qui prévaut depuis plusieurs semaines au sein de la rédaction du journal francophone Cambodge Soir, Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie, a décidé de dépêcher à Phnom Penh un médiateur en la personne d'Hervé Bourges, actuel président de l'Union internationale de la presse francophone (UPF). En concertation avec l'ensemble des parties intéressées, Hervé Bourges qui se rend au Cambodge du 16 au 19 août, a pour mission de rencontrer les acteurs sur le terrain, de les interroger sur leurs objectifs et d'évaluer avec elles les différentes solutions envisageables. Abdou Diouf réaffirme ainsi l'importance que la Francophonie attache à la survie de cette publication qui a cessé de paraître depuis le 11 juin, à la suite d'un conflit intervenu entre la rédaction et la direction. Consciente que la crise pouvait entraîner la disparition d'un journal de qualité qui participe activement au rayonnement de la langue française en Asie, la Francophonie avait, dès le début de la crise, tenté d'amorcer un dialogue entre les différents protagonistes. Avant de décider de l'envoi d'un médiateur, Abdou Diouf avait tenu à adresser des correspondances aux plus hautes autorités du Cambodge pour leur faire part de sa vive préoccupation quant à l'avenir de cette publication. La Francophonie a apporté un soutien constant et multiforme à Cambodge Soir depuis 1997. Le montant de la subvention au titre de l'année 2007 s'élève à 68 980 euros. |
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Thèmes : Médias
Travaux Boulevard Maurice Slama
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19.8.07
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Thèmes : Nice
L'industrie automobile pollue et accepte de payer
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17.8.07
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Thèmes : Environnement
Lutte contre les changements climatiques: 1,5 % de gaz à effet de serre en moins par an
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17.8.07
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Thèmes : Europe
Décès de Sergio Vantaggiato
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16.8.07
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Thèmes : France
Laurent Fabius donne son point de vue sur la crise financière
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15.8.07
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Thèmes : Politique
Rhizosphère 2 : Montpellier - 26-31 août 2007
La IIe conférence internationale sur la rhizosphère, organisée par l'INRA, avec la participation notamment du CNRS, du Cirad, de l'IRD se déroulera à Montpellier du 26 au 31 août 2007. L'objectif de cette conférence est de constituer un forum pluridisciplinaire pour l'étude de la rhizosphère et la compréhension de sa complexité et de son rôle dans les écosystèmes. Si nous nous réjouissons que cette conférence internationale ait lieu en France, nous ne pouvons que déplorer que le site Internet ne soit pas francophone. |
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15.8.07
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Thèmes : International
Bioréacteurs pour les déchets ménagers
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14.8.07
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Thèmes : Environnement
Lutte contre le travail illégal : bilan 2006
L'Acoss a publié le bilan 2006 - Lutte contre le travail illégal La législation a confié aux URSSAF la mission de s'assurer de la conformité des informations déclarées aux règles en vigueur en matière d'assiette et de calcul des prélèvements sociaux. Le contrôle des cotisants constitue ainsi un des moyens de sécuriser le financement du système de la sécurité sociale. En outre, dans une économie où les diverses cotisations et contributions constituent une composante importante des coûts de production des entreprises, l'activité de contrôle contribue à garantir l'égalité de traitement entre les cotisants et les conditions d'une réelle concurrence. Enfin, elle permet de préserver les salariés dans la plénitude de leurs droits. L'Agence Centrale est chargée de proposer et de promouvoir les orientations en matière de contrôle, ainsi que de coordonner et de vérifier leur mise en oeuvre par les URSSAF. Le présent bilan d'activité met en lumière les enjeux majeurs du contrôle. Un bilan spécifique est consacré à la lutte contre le travail dissimulé. Si l'activité globale des corps de contrôle a concerné en 2006 près de 250.000 cotisants et généré plus d'un milliard d'euros de redressements (813 millions d'euros en redressements positifs et 191.5 en millions d'euros de redressements négatifs), le coeur du métier est constitué par le contrôle comptable d'assiette, examen planifié et contradictoire de l'ensemble de la situation de l'entreprise au regard de la législation sociale. En 2006, environ 110.000 entreprises, soit plus de 5 % du total, ont fait l'objet d'un contrôle d'assiette. Ces contrôles ont porté sur 40 milliards d'euros de cotisations, soit près de 19% des cotisations liquidées contrôlables. Les redressements correspondants ont dépassé les 893 millions d'euros (727 millions d'euros de redressements positifs et 166 millions d'euros de redressements négatifs), soit 2,19 % des cotisations contrôlées. Le montant des redressements poursuit sa progression. Le nombre de contrôles aboutissant à un redressement est passé de plus de 54 %, en 2005, à plus de 56 %, ce qui confirme la continuité des progrès accomplis en terme de ciblage des cotisants à risques. En fonction du risque associé à la taille de l'entreprise, l'action la plus adaptée est retenue : offre de conseil personnalisé pour les nouvelles entreprises et les dispositifs collectifs nouveaux, contrôle comptable d'assiette, contrôle chez un tiers, contrôle sur pièces, prévention de la lutte contre le travail dissimulé ou encore opération de lutte contre le travail dissimulé. Le champ d'intervention des corps de contrôle s'élargit progressivement, s'adaptant tant aux nécessités de l'état du droit qu'aux besoins des usagers : ils oeuvrent efficacement dans le cadre de la lutte contre le travail dissimulé en y consacrant près de 14% de leur activité, ils développent des actions de prévention au niveau de l'entreprise, et ils assurent une information personnalisée des cotisants. Pour consulter et télécharger ces documents, rendez vous sur le site de l'Acoss |
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Thèmes : France