Le silence des abeilles



JT du 28/01/08

National geographic Chanel présente en avant-première mondiale un remarquable documentaire en version numérique HD : "le silence des abeilles".
"Si l’abeille disparaissait de la surface du globe, l’espèce humaine n’aurait que 4 années à vivre… " et si cette phrase d’Einstein était une prédiction ? Depuis l’aube de l’humanité, l’histoire des abeilles accompagne celle de l’homme.

Or, ces 6 derniers mois, 80% des abeilles ont purement et simplement disparues aux Etats-Unis, et ce phénomène est vrai, dans des proportions variables, dans les autres pays du monde.

Le Silence des Abeilles s’interroge sur la disparition progressive des abeilles et nous interpelle sur ce qui pourrait s’avérer être une véritable catastrophe écologique.

A cette occasion la chaine lanceera la 3ème édition des Prix Micro-Environnement qui ont pour vocation de récompenser des actions déjà initiées par des associations, collectivités locales, établissements scolaires ou autres collectifs qui œuvrent en faveur de la protection de la faune et de la flore en France avec le soutien du Ministère de l’écologie et de Gaz de France.


http://www.lageode.fr/NEW/planeteGeode_soirees.html

Niçois : les mots de la semaine

Pantalon : braia ;

Apprendre : emparà ;

Courrier électronique : courrié eletrounic ou courriel ;

Coquin, ine : couquin,a

Brebis: fea ;

Réclamation : reclamacioun ;

Royaliste : realista ;

Le Fort de la Revère cédé à la Fondation Nicolas Hulot

Dis-moi, c'est quoi un puit de carbonne ?

Pollution maritime : M. Michel GRALL (UMP) propose un certificat de dégazage

Les transports par voie maritime ont considérablement augmenté depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, ainsi que le nombre et la taille des navires. Parallèlement, le transport d’hydrocarbures par mer s’est fortement développé.

En 2006, plus de six milliards de tonnes de marchandises ont été transportés dans le monde par voie maritime. Au total, c’est environ 80 % des échanges transcontinentaux qui se font par voie maritime.

Il découle de cette hausse des transports maritimes une pollution accrue en mer, en particulier lors de naufrages de pétroliers près de nos côtes.

Chacun garde en mémoire les nombreuses catastrophes causées par les naufrages de pétroliers depuis la fin des années soixante. Les noms de Torrey Canyon en Grande-Bretagne, Exxon Valdez en Alaska, Amoco Cadiz au large des côtes bretonnes et plus récemment Erika et Prestige sont tous synonymes de " marées noires ", c’est-à-dire des pollutions catastrophiques dévastant les fragiles équilibres écologiques existants, mettant en difficultés les économies littorales. Depuis 1967, 40 marées noires ont été recensées, dont 6 ont touché les côtes françaises.

Malheureusement, ces accidents majeurs ne sont pas la seule source de pollution par les hydrocarbures en mer. Les déversements d’hydrocarbures rejetés volontairement par les navires lors de leur exploitation, plus connus sous le terme impropre de " dégazage ", sont très fréquents.

Beaucoup moins " médiatisée " que la pollution accidentelle causée par les naufrages des pétroliers, elle représente 2 millions de tonnes déversés annuellement, à comparer avec les 20 000 tonnes de l’Erika.

Les risques importants de pollution du milieu marin par ces rejets ont donc conduit les pouvoirs publics à prendre des mesures tant au niveau international que national.

Une convention internationale a été adoptée par de nombreux états, la convention MARPOL, complétée d’accords régionaux et de mesures prises dans les législations internes de chaque pays.

Malgré ce dispositif et l’instauration de systèmes de détection des pollutions maritimes par satellite, de nombreux déversements d’hydrocarbures ont encore lieu presque quotidiennement au large de nos côtes. Les navires " voyous " restent trop souvent impunis. Cette situation, jugée par tous inacceptable, doit être vigoureusement jugulée pour arrêter de mettre en danger le milieu marin.
C’est pourquoi, afin de lutter efficacement contre cette pollution intentionnelle, je propose que soit créé un certificat de dégazage délivré par un organisme français agréé.

+ d'infos : lire la proposition de loi du député.

Prospective sur l'évolution de la consommation énergétique mondiale d'ici à 2030, par J-C Victor



Arte "les dessous des cartes" par Jean-Christophe Victor

Crise financière : François HOLLANDE (PS) demande un débat au Palais Bourbon

La viédo-surveillance : la solution pour une ville propre ?

L'écologie dans les Alpes-Maritimes

L'association " Terre Bleue " organise une réunion publique ce soir de 18 h 30 à 20 h 30 à l'Hôtel Mercure - 28 avenue Notre Dame - sur le th§me : " L'écologie dans les Alpes-Maritimes : attentes, besoins, solutions". Renseignements au 04 93 81 90 28

Evacuation des terres dépolluées de Saint Jean d'Angély

La société Gaz de France a effectué des travaux de dépollution du site de son ancienne usine Nice Risso.

La réhabilitation du site a été réalisée suivant les dispositions prévues par trois arrêtés préfectoraux successifs instruits par la Direction Régionale de l'Industrie de la Recherche et de l'Environnement.

Conformément à l’usage prévu par ces arrêtés, la CANCA et la ville de Nice ont, depuis, entrepris des travaux d’excavation pour réaliser la plate-forme du tramway, les voiries de desserte et l’extension des réseaux publics.

Les terres qui ont été extraites du site, bien que conformes aux arrêtés de dépollution, contiennent pour certaines d’entre elles une charge polluante qu’il conviendra de traiter avant mise en décharge.

Ces terres ont donc été stockées sur place pour être caractérisées et analysées avant d’être évacuées vers des centres d’enfouissement ou décharges.

Par délibération n° 14.25, du 29 juin 2007, le Conseil Municipal a autorisé le lancement d’un appel d’offres ouvert " Quartier St Jean d’Angély : chargement et évacuation des terres issues des parcelles anciennement occupées par l’usine à gaz de Nice Risso ".

La ville de Nice procéde, depuis le 21 janvier 2008 et ce pour 2 mois, aux travaux d’évacuation de ces tas de terres issues des parcelles anciennement occupées par l’usine à gaz Nice Risso.

Le coût de cette opération est de 966 651.75 euros TTC.

La Place PELLEGRINI

Située entre l'avenue de la République et la rue Roquebillère, la Place PELLEGRINI, sera inaugurée demain après-midi, vendredi 25 janvier, par le Maire de Nice et les membres du Conseil Municipal, à partir de 15 h 00.

Celle-ci fait peau neuve, avec les fameuses "pierres de Chine" qui jalonnent le parcours du tramway.

Cette Place est dédiée à l'ancien Ministre des Finances Monsieur André PELLEGRINI, qui fut un commerçant niçois du XVIème siècle. Il développa notamment le commerce entre Nice et le Piémont.

Williams Vanseveren-Garnier

NISSA LA BELLA

De Théoule à Menton à vélo...

Dans l’optique de concrétiser à terme une piste cyclable sur tout le bord de mer allant de Théoule à Menton, la ville de Nice a entrepris de réaliser le raccordement entre les deux pistes existantes. Celle du littoral aménagée par la ville au droit de l’aéroport et celle gérée par le Conseil Général.

Ces travaux seront réalisés sur la section Corniglion / Molinier. Ils ont pour but de créer une piste cyclable d’une longueur de 580 mètres et un cheminement piéton sur le côté sud de la Promenade des Anglais.

Le projet prévoit notamment :

- Une piste cyclable et un cheminement piéton en enrobé rouge,
- La création d’un talus complanté,
- L’aménagement d’un espace vert,
- Le marquage au sol.

Les travaux, qui ont commencé hier, se dérouleront sur six semaines.

Le montant de cette opération est estimé à 250 000 euros TTC.

Niçois : les mots de la semaine

Equitable : equitable, bla ;

Energie : energia ;

Engrais naturel : druja ;

Culture : cultura ;

Groupe d'individus, une bande : màniga, mànega ;

Olivier sauvage : ouleastre ;

Confluent : counfluent.

Le seul candidat vert ?, par Nathalie AUDIN

Dans l’édition de Nice Matin en date du 15 janvier 2008, Lionnel LUCA s’affiche comme étant le seul vrai candidat vert. A ce sujet il rappelle qu’il est le conseiller général délégué à l’Ecologie et au Développement Durable, il souligne son engagement militant historique en faveur de l’écologie, tout particulièrement auprès de Noël PERNA le président de Région Verte.
Il se dit même fier de son bilan. Soit…qu’il nous le présente alors sans le travestir.

L. LUCA mentionne notamment la création du Parc Départemental du Loup. Si c’est effectivement à son initiative que le parc départemental du Loup a été créé, encore faudrait-il qu’aujourd’hui, il ait les moyens de fonctionner. M LUCA n’a pas, dans le cadre de sa délégation, mis en place les moyens de son ambition par la création d’un service et d’une administration suffisante pour gérer les parcs départementaux des Alpes-Maritimes. Si le projet était de créer un parc naturel départemental sur le modèle du cahier des charges d’un parc naturel régional, il conviendrait alors de se rapprocher, au maximum, des prescriptions de l’exemple, ou bien on appelle la zone en question….zone de loisirs.
Les gorges, la rivière du Loup sont dans le cadre du réseau Natura 2000 classés en site d’importance communautaire, le Parc Départemental de Vaugrenier a également cette ambition. En effet, ces deux sites présentent des qualités de biodiversité remarquables. La fiche de présentation concernant le parc de Vaugrenier rédigée par la préfecture de région est explicite : « Zone extrêmement vulnérable. Le milieu naturel se réduit de plus en plus et risque de disparaître. Milieu exceptionnel grignoté par l’urbanisation pavillonnaire ; projet d’extension de Sophia Antipolis ; pollution de l’exutoire décharge Pas de la Madame ; vallon de la Glacière ». Le rapport date de 1996, Lionnel LUCA n’a, à aucun moment, agit pour que la situation s’améliore. Le Parc de Vaugrenier est devenu une base de loisirs.

Nous souhaiterions que les parcs naturels départementaux soient dotés des moyens suffisants pour permettre une véritable protection des milieux naturels. Le terme Parc Naturel Départemental ne doit plus être un simple affichage et un bon outil de communication, le Conseil Général doit, dés aujourd’hui, créer les conditions d’en faire un label de qualité environnementale. Dans ces conditions et uniquement, nous demanderions également une extension du Parc Départemental du loup au Mont Gros afin que celui-ci soit définitivement protéger des velléités spéculatives de constructeurs de golf et autres promoteurs contre lesquels Lionnel LUCA n’a jamais été très explicite.

Quant au problème de la décharge de la glacière, il devient un véritable problème de santé publique compte tenu des infiltrations de la nappe phréatique. Lionnel LUCA n’a, à aucun moment été en capacité de proposer une solution technique de substitution. La raison en est simple. Il faudrait prendre une position politique et trancher après avoir consulté l’ensemble des acteurs du dossier : l’Etat, la commune d’accueil, les communes utilisatrices, les experts, les riverains et les associations de protection de l’environnement. Quelle que soit la solution technique choisie par les partenaires, elle fera des mécontents. Le pourrissement de la situation est la position politique choisie par Monsieur LUCA. Il est impératif que la prochaine assemblée départementale prenne ce dossier à bras le corps, mette les moyens nécessaires aux recherches de toutes les solutions viables en partenariat avec l’Etat et les communes et communautés d’agglomération, consulte l’ensemble des acteurs et propose, enfin, une solution. Nous le voyons à Naples, l’absence de choix politique dans ce domaine est catastrophique et devient rapidement immaîtrisable. Lionnel LUCA répondra que cette compétence n’appartient pas au département, de la même manière que la création de parcs naturels départementaux. Toutefois, le département est compétent pour la mise en place du plan départemental d’élimination des déchets, compte tenu de l’urgence, personne ne viendrait contester cette prise de décision.

De manière générale, nous proposons que le département apporte une aide substantielle pour permettre l’implantation d’entreprises de recyclage et de transformation des déchets. Le développement durable n’est pas qu’un concept ou qu’un outil de communication à la mode, ce sont essentiellement des choix politiques, économiques et sociaux. En bref de l’action.

Nathalie AUDIN candidate à l'élection cantonale de Cagnes Ouest

Pièces Jaunes 2008 : Mme Monique PEYRAT sollicite le concours de tous !

Madame Monique PEYRAT, dans le cadre des Manifestations Caritatives qu’elle soutient, sollicite le concours de tous, pour l’Opération PIECES JAUNES 2008 dont le TGV sera à Nice le 3 février.

Afin de ne pas démentir la réputation de "Meilleur" des Niçoises et des Niçois nous réclamons votre aide pour placer des tirelires dans les commerces de proximité –elles sont disponibles à la Mairie de Nice, Délégation de Proximité auprès de Melle Barralis 04.97.13.44.85; elles pourront être ramassées par la Police Municipale (Mr Gonzales 06.76.98.73.56) ou rapportées directement le Dimanche 3 février de 14.00 à 20.00 au Forum de la Place Masséna où se dérouleront des animations.

Avec nos remerciements, l’Equipe " Pièces Jaunes – Nice 2008 "

DSK appelle au vote sanction

Le nouveau directeur du Fond Monétaire International (FMI), Monsieur Dominique STRAUSS - KAHN, a fait escale à Paris, au dernier "forum de la rénovation du Parti Socialiste" , et a appelé au "vote sanction" à l'occasion des échéances municipales de mars prochain.

Dominique Strauss-Kahn a par ailleur jugé que "le gouvernement a de bonnes raisons d'être sanctionné par les Français".

Quelques pas ... sur le littoral de la Méditerranée

Voici un petit guide, accessible à tous, pour découvrir le littoral méditérranéen. Grâce à lui, il vous sera facile, d’observer et de reconnaitre les poissons, algues ou coquillage de notre littoral.
Cet ouvrage, non exhaustif, ne prétend pas se substituer aux nombreuses publications spécialisées. Seules les êtres vivants les plus fréquemment rencontrés, notamment ceux observés dans quelques mètres d’eau seront présentés. Ce petit guide souhaite ainsi faire découvrir au lecteur les richesses fragiles d’un patrimoine naturel facilement accessible et espère contribuer au respect de la vie qui nous entoure en devenant le compagnon de belles promenades.

+ d'infos auprès de votre libraire "Quelques pas ... sur le littoral de Méditerranée", par Jean-François Cubells, éditions Albiana, collection Quelques pas... 10 euros

Pédalez malin

Créée en 1980, la Fédération Française des Usagés de la Bicyclette (FUBicy), association à but non lucratif, souhaite encourager l'utilisation du vélo comme moyen de déplacement quotidien, en complément des transports collectifs. Elle regroupe plus de 130 associations françaises de cyclistes urbains et favorise les échanges d'idées et de services.

Vélocité, sa revue bimestrielle s'adresse aux cyclistes, aux associations, aux élus et techniciens en charge des politiques et des aménagements cyclables. Ses dossiers abordent tous les aspects du vélo en ville : code de la route, les pistes cyclables, les vélostations ...

Pour + d'infos en cliquant sur l'image

A la découverte de Saint-Pierre et Miquelon


Saint-Pierre et Miquelon est une collectivité territoriale française située en Amérique du Nord, dans le Golfe du Saint Laurent. Ce département se situe à 4 500 kilomètres de Paris, et à près de 5 500 kilomètres de notre cité niçoise.

Son célèbre phare éclaire toujours les côtes de cette Nouvelle France qui, jadis s'étendait, sous le règne de Louis XV, de l'embouchure du célèbre fleuve Saint Laurent au delta du fleuve Mississipi, sa capitale étant la ville de Québec.
L'Archipel est composé de trois iles : Saint-Pierre, Langlade et Miquelon.
Véritable havre de paix, ce territoire français méritait de vous être présenté.


+ d'infos auprès de l'Office de Tourisme

L'anguille demeure un mystère pour la science

... "A la différence des esturgeons et des saumons migrateurs, l'anguille européenne passe la plus grande partie de sa vie dans nos rivières avant de migrer vers la mer des Sargasses, à plus de 7 000 kilomètres, pour s'y reproduire.

Les larves nouvellement écloses sont portées par le Gulf Stream, pendant près d'un an, vers les côtes européennes et nord-africaines. Lorsqu'elles atteignent le plateau continental et les estuaires fluviaux, les larves se transforment en alevins.

En remontant les estuaires et les cours d'eau, ces alevins prendront une couleur plus foncée et deviendront des anguillettes puis des anguilles jaunes. Après avoir séjourné trois à dix ans (selon le sexe) dans nos cours d'eau, et forte de ses graisses accumulées, l'anguille se drapera d'une robe argentée, fusellera sa tête, agrandira ses yeux, arrêtera de s'alimenter ... se préparant à une traversée océanique qui pourra durer jusqu'à trois ans ... Si les grandes lignes de son cycle biologique sont connues, l'anguille européenne reste une source de mystères pour la science ..." ( extrait de l'article "anguille européenne : retour en grâce d'une mal aimée", Panda magazine n°110) ; + d'infos sur l'anguille également sur ce site

Hommage de M. le Président de la République à Carlos

C’est avec tristesse que je viens d’apprendre la nouvelle du décès de Carlos. Fils de Françoise Dolto, il avait choisi d’être un chanteur populaire et les Français l’aimaient beaucoup. Il était aussi devenu une vedette de la télévision grâce aux émissions " numéro un " de Maritie et Gilbert Carpentier, et à la radio grâce aux " Grosses têtes " de Philippe Bouvard. Ses nombreux succès connus de tous, son sens de l’humour, sa bonne humeur légendaire, sa grande gentillesse et sa silhouette inimitable resteront dans les mémoires. Je m’associe au chagrin de sa famille et particulièrement à celui de sa sœur Catherine Dolto-Tolich."

François FILLON a présenté à la presse sa feuille de route pour 2008

Le Premier ministre a présenté ses voeux à la presse, le 15 janvier, à la Cité de l’architecture. Il a détaillé son programme pour 2008. Pouvoir d’achat, retour progressif à l’équilibre des finances publiques, dialogue social et réforme institutionnelle seront au cœur de l’action gouvernementale. Il a rappelé les objectifs à atteindre d’ici à la fin du quinquennat : figurer dans le trio de tête des pays européens pour la croissance, ramener le taux de chômage à 5 %, réduire de un tiers la pauvreté, intégrer dix universités françaises dans les cent premières mondiales et enfin mettre en oeuvre les mesures du Grenelle de l’environnement. + d'infos sur le Site du Premier-Ministre

"Erika : une grande victoire pour la LPO et la biodiversité", par Alain Bougrain-Dubourg

Le 16 janvier, la 11e Chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance de Paris a rendu son jugement dans le procès de l’Erika. Pour la première fois en France, le préjudice écologique, résultant de l’atteinte portée à l’environnement, a été reconnu! La LPO salue cette décision sans précédent de reconnaissance du vivant non-commercial et espère qu’elle fera œuvre de droit au niveau national et international. Il s’agit en tout cas d’une grande victoire pour la biodiversité !

Fin janvier 2002, deux ans après le naufrage de l’Erika, la LPO a déposé plainte auprès du Tribunal de Paris, pour que soit reconnus trois chefs de préjudice : le préjudice moral, le préjudice économique et le préjudice écologique.
Le 16 janvier dernier, huit ans après les faits et quatre mois de procès (12 février-13 juin 2007), la LPO, défendue par ses avocats Maître François-Xavier Kelidjian et Maître Eric-Denis Ferré, a assisté à la lecture du jugement devant la 11e Chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance de Paris.

Le Tribunal, par la voie de son Président Jean-Baptiste Parlos, a condamné les prévenus, personnes morales et physiques, à des amendes maximales (Total SA et Rina : 375 000 euros ; l’armateur et le gestionnaire : 75 000 euros) et à verser solidairement des dommages et intérêts aux parties civiles (192 millions d’euros). Si Total décidait de faire appel de cette décision, ce serait indécent et méprisant à l’égard du vivant, compte-tenu, notamment, des efforts médiatiques déployés actuellement par la compagnie sur la protection de la biodiversité et de l’environnement.

Parmi les associations de défense de l’environnement, la LPO est celle qui a obtenu les plus fortes indemnités : 75 000 euros pour les frais de justice, 100 000 euros pour le préjudice moral, 300 000 euros pour le préjudice économique non réparé par le Fipol et 300 000 euros pour le préjudice écologique. Il s’agit là d’une reconnaissance des compétences d’une ONG et du travail de milliers de bénévoles.

C’est, en particulier, sur ce préjudice écologique que la LPO entendait obtenir satisfaction. L’enjeu majeur du procès de l’Erika, pour la LPO, était de voir cette reconnaissance du préjudice environnemental étendue à l’avifaune sauvage. En effet, ce dernier permet aux associations de défense de l’environnement, gérant des espaces naturels, de demander réparation.

La situation est historique. Cette décision est une première en France. Nous espérons qu’elle permettra de planter les racines d’une jurisprudence et conduira à davantage de respect et d’indemnisations potentielles à l’égard de la nature.
Il s’agit en tout cas, d’ores et déjà, d’une grande victoire pour la biodiversité !

Allain Bougrain Dubourg
Président de la LPO

Laurent FABIUS lance une pétition populaire pour l'égalité audiovisuelle

L'ancien Premier Ministre, Laurent Fabius, qui sera l'invité de Jean-Michel Aphatie sur RTL demain à 07 h 50 lance une pétition populaire pour demander une disposition constitutionnelle visant à imposer une vraie règle des trois tiers pour les temps de parole audiovisuel : un tiers pour le Président de la République, ses collaborateurs et le Gouvernement, un tiers pour la majorité et un tiers pour les forces d'opposition.

"Actuellement, l'équilibre est bafoué" explique Laurent Fabius, "puisque le temps de parole du Président de la République et des ses conseillers n'est pas comptabilisé".

+ d'infos sur : www.egalite-audiovisuelle.fr

Lettre de Monsieur le Président de la République à Monsieur BARROSO, Président de la commission européenne

Monsieur le Président,

Vous avez transmis à l’ensemble des Etats membres un document de travail précisant les principes encadrant le paquet " climat énergie " qui doit être présenté le 23 janvier prochain.

Ce projet explicite les modalités de partage des objectifs européens de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de développement des énergies renouvelables.

La France est particulièrement attachée à ce que les modalités de mise en œuvre soient prioritairement déterminées par l’ambition de relever le défi climatique. C’est pour cette raison que nous soutenons le principe d’une réglementation visant à encadrer les émissions de dioxyde de carbone des véhicules, tout en ayant de profondes objections sur les modalités d’application actuellement retenues qui pénaliseraient les véhicules les plus légers et moins polluants.

S’agissant de l’objectif global de réduction des émissions de gaz à effet de serre, la priorité de la France reste la promotion d’un bouquet énergétique peu carboné afin de relever le défi climatique sans pénaliser inutilement les perspectives de croissance. La France émet aujourd’hui par habitant 25 % de gaz à effet de serre de moins que la moyenne européenne.

Dans ce contexte, il me semble indispensable de se donner l’objectif d’une convergence progressive vers un même volume d‘émission de dioxyde de carbone par habitant dans tous les pays de l’Union. Afin de réaliser cette convergence, la France souhaite donc que l’effort global, de réduction des émissions, attendu de chaque Etat membre d’ici 2020 varie selon le niveau de départ de ses émissions par habitant, sans préjuger du sujet, distinct, des mécanismes de solidarité entre Etats.

La France soutient le principe d’une directive révisée sur les échanges de permis d’émission permettant d’établir un mécanisme sectoriel et la mise aux enchères de quotas en fonction du degré d’ouverture à la concurrence internationale.

Toutefois, si d’importantes économies mondiales ne s’engagent pas dans un effort contraignant de réduction des émissions, les contraintes européennes pousseront alors l’industrie à se relocaliser dans ces pays, sous un régime environnemental moins contraint : les émissions mondiales ne diminueront pas et les emplois correspondants disparaîtront d’Europe. Le dispositif ne serait alors ni efficace, ni équitable, ni économiquement soutenable. L’introduction d’un mécanisme parallèle de compensation aux frontières à l’égard des importations des pays qui refuseraient un effort contraignant apparaît donc indispensable, qu’elle prenne la forme d’un ajustement fiscal ou d’obligation d’achats de quotas par les importateurs. Ce mécanisme est en tout état de cause nécessaire afin d’inciter ces pays à souscrire à un tel effort.

S’agissant enfin de l’objectif de production des énergies renouvelables, la France a déjà pris des engagements pour développer substantiellement leur part dans la consommation finale. Elle a adopté dans ses politiques nationales l’objectif de 20 % de l’Union européenne, en le reprenant à son compte à l’occasion du Grenelle de l’environnement, et s’efforcera même d’aller au-delà. Pour autant, cet objectif national est distinct de sa traduction en termes contraignants dans des engagements européens.

Compte tenu de la faible contribution française aux émissions de gaz à effet de serre, nous ne pourrions accepter un objectif national opposable supérieur à 20 %, dont le non-respect serait susceptible de donner lieu à pénalités financières ou à monétisation sur un marché de certificats. Conformément aux conclusions du Conseil européen de mars 2007, le dispositif doit tenir compte des situations de départ des différents Etats membres et de la part globale des énergies non carbonées dans le bouquet énergétique de chaque Etat, tant pour déterminer l’objectif national à atteindre que pour la détermination des sanctions au cas où cet objectif ne serait pas atteint.

La France soutient sans ambiguïté l’ambition du développement durable de la Commission. La priorité doit être donnée au défi climatique sans renoncer à l’ambition du développement et dans un double souci d’équité et d’efficacité.

Je vous prie de croire, Monsieur le Président, à l’assurance de mes sentiments les meilleurs.

Nicolas SARKOZY

Nicolas DUPONT-AIGNAN au Palais Bourbon " le Parlement ne peut pas aller contre le peuple ! "



Si la vidéo n'est pas très bonne, l'intervention du député UMP Nicolas Dupont-Aignan mérite d'être entendue.

Concert de Mme Huguette Grémy-Chauliac

Si vous aimez la Musique, venez écouter seul, entre amis ou en famille celle qui fut avant tout une archéologue passionnée d'archéologie romaine avant de devenir une claveciniste de renom international : Madame Huguette Grémy-Chauliac.

Rappelons que contrairement aux idées reçues, le clavecin n'est pas l'ancêtre du piano. C'est un instrument à cordes pincées qui comporte un, deux, voir trois claviers, tandis que le piano est un instrument à cordes frappées ne comportant qu'un seul clavier, à l'exception du piano de Muller.

Bref, Madame Huguette Grémy-Chauliac, vous convie à son Récital de clavecin à l'auditorium de la bibliothèque municipale Louis NUCERA le samedi 19 janvier à 15 h 00 - Entrée Gratuite

Hommage à l'architecte René Livieri

Le Forum de l’Urbanisme a décidé de rendre un hommage à l'architecte niçois Réné Livieri.

René Livieri (1908-1995) fut, à Nice, l'un des architectes majeurs des années 1930 – 1970.

Il connu son apogée dans les années 50 avec ses réalisations phares comme les immeubles " Les Empereurs" et " Le Lafayette" .

Sa marque de fabrique : un style très soigné, un grand talent déco, un classicisme à la niçoise vaut que l’on s’y intéresse.

L'exposition présentera, outre des vues modernes des principaux édifices, des documents d'archives (vues d'intérieurs, plans d'époque, photos de chantiers, détails décoratifs) qui sont pour la plupart inédits.

Le patrimoine architectural du XXème siècle demeure méconnu du grand public.
Découvrir, reconnaitre et protéger ce patrimoine passe par une démarche d’information et de sensibilisation. Cette exposition en est la parfaite illustration.

L’exposition est ouverte au public du lundi au vendredi de 8h30 à 17h 30 et le samedi de 9h à 13h du 17 janvier 2008 - au 22 mars 2008 - Entrée gratuite.

+ d'infos au Forum d’Urbanisme et d’Architecture : 04 97 13 31 51

Le Conseil Général perd le Port de Nice

Le Tribunal Administratif a annulé, en fin d'après midi, le transfert de propriété du port de Nice au Conseil Général ,décidé le 9 mai 2006 par le préfet de Région, en raison de “l’insuffisance de la consultation menée par les services régionaux de l’Etat, qui a précédé à cette opération”.

Le député UMP de la circonscription, M. Eric Ciotti "prend acte de cette décision" et regrette " la procédure dilatoire engagée par la majorité socialiste de la Région qui n’aura que pour seule conséquence, de faire perdre du temps à la modernisation du Port de Nice " tout en précisant qu'il lancera une pétition pour que le Port de Nice ne soit pas transféré sous la tutelle de Marseille.

Côté socialiste on se félicite de cette décision. Ainsi, Patrick Allemand 1er vice-président de la Région PACA, qui s’exprimera sur le fond du sujet demain après midi à l’occasion d’une conférence de presse, précise qu’il s’agit d’ une " défaite cinglante pour Christian Estrosi ".

Pour le Dr Caël, candidat du Modem, " cette décision était inéluctable tant la violation de la procédure prévue était manifeste " et propose de choisir le gestionnaire sur la nature des activités portuaires. En clair, les ports commerciaux à la région, les ports de plaisance aux départements.

Unités Territoriales : la réaction de M. Jean-Marie Le Pen

Le gouvernement invente des " unités territoriales de quartier ", utilisant un jargon administratif que personne ne comprend. Il s’agit d’une police de proximité, mais il ne faut pas le dire, parce que Nicolas Sarkozy l’avait supprimée en arrivant au ministère de l’Intérieur.

En fait, il s’agit seulement de la création en Seine-Saint-Denis de trois " unités ", composées de 10 policiers chacune, qui constitueront " un laboratoire d’excellence de ce que peut être la police dans ses relations avec la population ", selon la définition de Michèle Alliot-Marie.

Mais sur quelle planète vit l’actuel ministre de l’Intérieur ? Il y a un abîme entre de tels propos de salon, relevant de la plus fumeuse utopie, et la réalité dramatique de la situation dans les cités de Seine-Saint-Denis, et dans tant d’autres banlieues.

Quand il y a un incendie, on ne commence pas par construire un laboratoire pour tester d’anciens extincteurs.

Madame Alliot-Marie a présentée la Police de Quartier



" Il ne s’agit pas de refaire des postes de police de proximité ", a déclaré Madame Michèle Alliot-Marie, à la Conférence de Cohésion pour la Seine-Saint-Denis ou la ministre de l’Intérieur a présenté les nouvelles Unités Territoriales de Quartiers.

Pourtant, cela y ressemble beaucoup, puisque " ces nouvelles unités, composées d’une dizaine de volontaires ayant au moins deux années d’ancienneté " assureront à la fois une présence visible et dissuasive, des opérations de recherches et de renseignements, des contrôles d’identité, des identifications, des interpellations et des missions d’urgences comme le 17 - Police Secours.

Un gypaète barbu tiré dans les Pyrénées-Atlantiques, par Alain Bougrain-Dubourg

Vendredi 11 janvier, un gypaète barbu a été récupéré, blessé, dans la Vallée d’Aspe. Radiographié dès son arrivée dans les locaux du groupe vétérinaire d’Oloron (Pyrénées-Atlantiques), la présence de deux plombs de chasse a été détectée et indique qu’il a été tiré. Or, ce rapace de 2,80 mètres d’envergure est le plus rare et le plus menacé d’Europe, avec moins de 150 couples nicheurs.

Les agents du Parc National des Pyrénées, du secteur de la vallée d’Aspe, ont récupéré vendredi 11 janvier, un gypaète barbu adulte accidenté par un véhicule sur la Nationale 134 à Sarrance (Pyrénées-Atlantiques). Radiographié dès son arrivée dans les locaux du groupe vétérinaire d’Oloron (Pyrénées-Atlantiques), la présence de deux plombs de chasse a été détectée et indique que cet oiseau, rarissime et emblématique des Pyrénées, a été tiré. Pourtant, avec ses 2,80 mètres d’envergure, il est impossible de le confondre avec une palombe, une grive ou une bécasse !

Le gypaète barbu est le rapace le plus rare et le plus menacé d’Europe avec moins de 150 couples nicheurs, dont la majorité vivent dans les Pyrénées. Nécrophage de la même envergure que le vautour fauve, il est au bord de l’extinction en Corse et en Crète. Dans les Alpes, où il est réintroduit depuis plus de 20 ans, on compte seulement 13 couples nicheurs.

Dans les Pyrénées, plus d’une cinquantaine d’organismes participent à sa sauvegarde dans le cadre d’un plan de restauration ministériel, coordonné par la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux), : le Parc national des Pyrénées, des associations naturalistes, l’Office national des forêts (ONF), l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), les Fédérations de chasse de la Haute-Garonne, de l’Ariège et des Pyrénées-Orientales…Ce plan est financé par les Conseils généraux et régionaux du Massif Pyrénéen, l’Etat et l’Europe. Par ailleurs, plusieurs programmes transfrontaliers ont œuvré à la conservation de ce rapace dans cette région.

Ce magnifique " casseur d’os " a été victime de l’acte de braconnage d’un irresponsable et ce geste pénalise tout le monde cynégétique.
Le 12 décembre dernier, ce sont des chasseurs de la Fédération de Haute-Garonne qui ont sauvé un autre gypaète barbu adulte, découvert blessé près de Bagnères de Luchon (Haute-Garonne).

Ces deux gypaètes blessés en moins d’un mois, ont été recueillis par le Centre de soins pour les oiseaux du Pays Basque, Hegalaldia. En raison de leur extrême fragilité, ces grands rapaces resteront en isolement durant leur période de soins. Espérons qu’ils pourront survoler à nouveau les sommets pyrénéens, pour le grand plaisir de tous les montagnards épris de beauté et de nature.

Allain Bougrain Dubourg
Président de la LPO

CAP21 inquiet de la dégradation inexorable des ressources en eau par les pesticides

L’Institut Français de l’Environnement vient de publier son dernier rapport sur l’état de la contamination des eaux par les pesticides à partir de mesures effectuées au cours de l’année 2005 dans les cours d’eau et les nappes souterraines.

Ces données confirment comme d’habitude la dégradation des masses d’eau par les produits phytosanitaires. Aucun fleuve, aucune rivière, aucun cours d’eau ne semble aujourd’hui épargné par la présence de molécules toxiques (91 % des points de mesure des cours d’eau détectent des pesticides) tout comme 55 % des points de surveillance des nappes souterraines.

Les niveaux de contamination sont significatifs : 36 % des points de mesure en eaux de surface ont une qualité moyenne à mauvaise et 25 % des points de mesure en eaux souterraines ont une qualité médiocre à mauvaise.

Pour les eaux souterraines, entre 25 % et 45 % des stations ont une qualité médiocre à mauvaise pour l’usage eau potable et nécessiteraient un traitement d’élimination des pesticides si elles étaient exploitées. Malheureusement, l’Etat n’est pas encore en capacité d’évaluer séparément la contamination des nappes superficielles et celle des nappes plus profondes, en théorie plus protégées. Pour ces dernières, la contamination représente souvent de plus graves conséquences sur le plan patrimonial et pour la ressource en eau potable et il importe d’avoir un état des lieux précis sur cette question.

Pour Eric DELHAYE, porte-parole de CAP21, "la France est assise actuellement sur une bombe à retardement car la dégradation des eaux est lente et inexorable". Des modélisations établies par la communauté scientifique montrent ainsi la lenteur des transferts des produits chimiques vers un aquifère et des temps de dégradation qui se comptent en plusieurs dizaines d’années voir plus d’un siècle après leur emploi.

CAP21 déplore que le plan interministériel de réduction des risques lié aux pesticides présenté le 28 juin 2006 ne soit pas de nature à enrayer cette évolution.

Seule la mise en place d’une politique de soutien à l’agriculture biologique et aux systèmes de production intégrées apparait véritablement efficace pour supprimer ou réduire l’utilisation des pesticides de synthèse comme le proposait un rapport INRA/CEMAGREF publié en 2005. Cette politique pourrait être complétée par l’instauration d’une taxe suffisamment dissuasive sur les pesticides calquée sur l’expérience danoise et la protection immédiate de champs captants stratégiques pour la production d’eau potable.

M. BADINTER S'OPPOSE AU DISPOSITIF DE RETENTION DE SURETE

Dis-moi, c'est quoi le réchauffement climatique ?

Niçois : les mots de la semaine

Bénévolement : benevoulamen

Facteur : fatour

Parapluie : parasol

Parasol : parasoulèu

Progressiste : prougressista

Humour : umour

Vent d'Est : lavagnoù

Tony BLAIR : "Vous avez de la chance d'avoir Nicolas Sarkozy comme Président"



L'ancien Premier Ministre britanique, M. Tony Blair, s'est exprimé en Français devant 2500 cadres et militants UMP réunis pour l'occasion, hier, au Palais des Soprts de Paris.
"Aux Etats-Unis je serais démocrate, au Royaume-Uni, je suis travailliste, en France je serais... probablement au gouvernement" a décaré l'ancien Premier Ministre Britanique avant de se reprendre "Non je plaisante, je serai au Parti socialiste, aux côté de ceux qui ont à coeur de le transformer" ...

La mer en a ras-le-bol un point c'est tout !

Eric CIOTTI s'attaque aux pollutions des navires

Le député UMP de la 1ère circonscription des Alpes-Maritimes, M. Eric CIOTTI a interrogé Mme Nathalie-Kosciusko-Morizet, Secrétaire d'Etat chargée de l'écologie, sur les dommages environnementaux causés par les navires.

Pointant du doigt les dégazages, déballastages, pollutions des navires anciens et l'augmentation des navires poubelles, le député Eric Ciotti a demandé un renforcement de la réglementation "pour que ces formes de pollution n'atteignent plus une telle ampleur et soient réellement endiguées".

Prenant en exemple le port de Nice, Monsieur Ciotti s'est inquiété de la forte pollution atmosphérique des navires de grande taille, "notamment des navires de croisière, souvent source de rejets de fumées. Pour les riverains de ce port historique, situé au coeur de la ville, ces nuissances sont devenues insuportables", de plus, "le rejet de telles substances est plus que nuisible à notre environnement puisqu'il provoque, entre autres, des pluies acides, une diminution de l'oxygène contenu dans certaines eaux cotières, une dégradation de la couche d'ozone et une accumulation de métaux lourds dans certains milieux naturels" et a demandé des mesures efficaces pour protéger notre environnement et la santé de chacun d'entre nous.

+ d'infos sur le blog d'Eric Ciotti - député UMP

OGM : la culture du maïs MON 810 suspendue - José BOVE arrête sa grève de la faim

Le Gouvernement engage la procédure contradictoire afin de déposer une clause de sauvegarde sur la culture du maïs OGM MON 810, jusqu’à la réévaluation par les instances européennes de l’autorisation de commercialisation de cet OGM.

Cette décision, prise en application du principe de précaution, s’appuie sur les conclusions du comité de préfiguration de la Haute autorité sur les OGM, faisant état d’éléments scientifiques nouveaux et la nécessité d’expertises complémentaires sur les effets sanitaires et environnementaux de l’OGM MON 810 à long terme.

Le Gouvernement rappelle que les doutes sur cet OGM, actuellement cultivé en France, ne condamnent pas l’intérêt de cette technologie pour relever les défis alimentaires et environnementaux.

Aussi, annonce-t-il un plan sans précédent d’investissement dans les biotechnologies végétales de 45 millions d’euros, soit une multiplication par 8 des budgets actuels.

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Réactions : M. José Bové s'est déclaré satisfait :"c'est ce qu'on attendait. On se réjouit de cette annonce" et a arrêté sa grève de la faim entamée le 3 janvier dernier.

La LPO salue la condamnation d’un trafiquant d’ortolan

Le 10 janvier, le Tribunal correctionnel de Mont-de-Marsan (Landes) a condamné un trafiquant d’ortolans à deux ans de retrait de permis de chasse, quatre amende (une de 1 000 euros et trois de 100 euros), pour détention, destruction, utilisation et transport d’oiseaux protégés, d’une part, et détention et usage d’engins de chasse prohibés, d’autre part.
La LPO se réjouit que cette affaire ait pu aboutir. Cependant, elle déplore la faiblesse des condamnations, au regard du nombre d’oiseaux saisis, pourtant protégés par la Loi.

Le 10 janvier, un ancien agriculteur, domicilié à Laglorieuse (Landes), a été condamné par le Tribunal correctionnel de Mont-de-Marsan à deux ans de retrait de permis de chasse, quatre amendes (une de 1 000 euros et trois de 100 euros). Il était poursuivi pour les infractions de détention, destruction, utilisation et transport d’oiseaux protégés, d’une part, et détention et usage d’engins de chasse prohibés, d’autre part. Il a jusqu’au 20 janvier pour faire appel.

Un nombre impressionnant d'oiseaux protégés par la loi ont été trouvés, le 9 octobre 2007, dans son congélateur par les gendarmes de Mont-de-Marsan, en collaboration avec l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). 119 ortolans engraissés, 924 pinsons et linottes, représentant une valeur estimée à 20.000 euros, ont alors été saisis. En plus des oiseaux congelés, dix-neuf autres ortolans, vivants ceux-là, ainsi que trois grives en cage et deux pièges à mâchoires, ont également été découverts sur place.

La LPO, la Sepanso (Fédération des Sociétés pour l’Étude, la Protection et l’Aménagement de la Nature dans le Sud Ouest), la Fondation Assistance aux animaux et la Fédération départementale des chasseurs des Landes se sont alors constituées parties civiles.
Un mois plus tard, le 22 novembre 2007, le trafiquant a comparu devant le Tribunal correctionnel de Mont-de-Marsan. L’avocat de la LPO et de la Sepanso, Me Ruffié, a alors estimé être face « au record de France de braconnage d'oiseaux protégés». Le ministère public, a quant à lui, dénoncé « le franchissement des limites» et requis un mois de prison avec sursis, trois ans de retrait de permis de chasse, une amende de 2 000 euros dont 1 000 avec sursis et trois de 250 euros, ainsi que la confiscation des oiseaux et des pièges.

La LPO se réjouit que cette affaire ait pu aboutir. Cependant, elle déplore la faiblesse des sanctions pénales et civiles financières, au regard du nombre d’oiseaux saisis, pourtant protégés par la Loi : 1 000 euros d’amende et 3 contraventions de 100 euros, alors que chaque association partie civile, se voit allouer 500 euros de dommages et intérêts, et 300 de remboursement de ses frais de procédure.
Ces dommages et intérêts correspondent habituellement à des affaires d’atteinte à des espèces protégées, de moindre envergure. Ainsi, en tant que partie civile, la LPO a obtenu la somme de 800 € lors d’un jugement du Tribunal correctionnel de St-Omer le 31 janvier 2006, à l’encontre d’une personne qui détenait, elle, 5 chardonnerets, un pinson et un verdier vivants!

La LPO espère que les plaintes qu’elle a déposées pour braconnage de bruants ortolans, à l’automne 2007, notamment celle de son Président effectuée le 2 septembre en Gendarmerie de Tartas (Landes), auront une suite et confirmeront ce désir de réprimer cette chasse hors-la-loi .

Communiqué de presse de M. Eric DELHAYE - porte parole Cap 21

CAP21 parti écologiste présidé par l’ancienne ministre Corinne LEPAGE, s’indigne des propos du président de l’Assemblée Nationale, Bernard ACCOYER contestant l’avis de la Haute autorité sur les OGM.

Mr ACCOYER serait bien inspiré de relire la charte de l’environnement et de s’interroger sur l’application du principe de précaution.

Depuis plusieurs années, les associations écologistes et plusieurs scientifiques alertent les autorités et l’opinion sur les risques que certains types d’OGM font peser pour l’environnement et/ou la santé sans être entendus.

La Haute autorité sur les OGM dont la composition est plus équilibrée que l’obscure Commission du Génie Biomoléculaire qui siégeait auparavant au sein du Ministère de l’Agriculture reconnaît enfin les incertitudes qui pèsent sur l’impact environnemental et sanitaire du maïs Mon810.

Il n’a y a là aucune politique spectacle ou un quelconque obscurantisme des membres de la Commission mais bel et bien l’expression d’un doute, la base même du progrès scientifique.

Cet avis était attendu depuis longtemps et CAP 21 se réjouit qu’enfin la transparence soit de mise et le débat posé.

Pour autant, les pressions exercées auprès des parlementaires et du gouvernement par certains syndicats agricoles et la profession agro-semencière n’ont jamais été aussi fortes et appellent donc à faire preuve de la plus grande vigilance , pour Eric Delhaye, porte-parole de CAP 21.

CAP 21 demande au gouvernement de mettre en œuvre la clause de sauvegarde sur la culture du maïs MON801 auprès de la Commission Européenne et d’améliorer sensiblement le projet de loi sur les questions d’expertise, de transparence des études, de responsabilité, du droit à produire

CAP21 espère que le gouvernement va mettre en oeuvre la clause de sauvegarde sur la culture du maïs MON810 auprès de la Commission Européenne.

Par ailleurs, CAP 21 espère que le report va être mis à profit pour améliorer sensiblement le projet de loi dans le sens d’une transparence sur les études sanitaires et environnementales, d’une expertise réellement contradictoire, d’un régime de responsabilité clair et du droit à produire et consommer sans OGM.

+ d'infos sur la Charte de l'Environnement

Jugement de l'Erika : la reconnaissance du vivant non-commercial ?

Le 16 janvier prochain, la 11e Chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris rendra son jugement dans le procès de l’Erika. Huit ans après le naufrage du pétrolier maltais et six mois après la fin des débats, la LPO espère obtenir une réparation financière mais surtout la reconnaissance du vivant non-commercial.

« Rien n’arrête une idée dont le temps est venu », c’est sur ces mots de Victor Hugo que Maître François-Xavier Kelidjian, avocat de la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux), a conclu sa plaidoirie du 30 avril 2007. Pour la LPO, le temps est venu que soit prise en compte cette idée nouvelle et inéluctable de la reconnaissance du vivant non-commercial. Elle a donc défendu cette idée, devant le Tribunal correctionnel de Paris, pendant les quatre mois du procès de l’Erika (12 février-13 juin 2007).

Fin janvier 2002, deux ans après le naufrage du pétrolier maltais et après des mois de participation au sauvetage de 36 000 oiseaux mazoutés ramassés vivants, la LPO a déposé plainte auprès du Parquet de Paris pour que soient établies les responsabilités pénales imputables aux différents acteurs du naufrage et reconnus trois chefs de préjudice :
- le préjudice moral, par référence à l’objet statutaire de cette dernière, qui est la protection des oiseaux et des écosystèmes dont ils dépendent, et au titre des dommages et intérêts ;
- le préjudice économique, lié notamment aux dépenses de l’association pour toutes les actions engagées en faveur des oiseaux mazoutés ;
- le préjudice écologique relatif à la destruction d’espèces protégées.

C’est en particulier sur ce dernier point que La LPO entend obtenir satisfaction. Ainsi, au cours de sa plaidoirie, Maître Kelidjian a rappelé à M. Parlos, Président du tribunal : « Vous avez la charge de faire droit à la reconnaissance du vivant non commercial, et je crois que c’est bien le rôle d’un Tribunal correctionnel. Oui, vous avez l’occasion de faire évoluer les choses et votre décision, au-delà du sort des uns et des autres, sera lue, commentée sur le plan national, européen, et international. Cette décision va faire œuvre de droit et c’est sur cet espoir que je vous demande d’accueillir mes conclusions ».

Maître Kelidjian, a ensuite demandé une réparation financière au nom du préjudice écologique, qui n’est pas défini par la Loi. Pour évaluer celui-ci, la LPO a proposé une méthode de calcul fondée, notamment, sur les espèces d’oiseaux touchés, leur rareté et leur vulnérabilité. Alors que la valeur du « vivant commercial », comme les huîtres, les moules et les poissons, est reconnue par les tribunaux, celle du « vivant non-commercial » ne l’a pas encore été.
Seule une première décision encourageante a été rendue, le 4 octobre dernier, par le Tribunal de grande instance de Narbonne, dans une affaire de pollution par pesticides. Ce dernier a reconnu que le Parc naturel régional de la Narbonnaise en Méditerranée, compte-tenu de sa mission légale, justifiait, « l’intérêt direct à obtenir réparation du préjudice environnemental subi par la patrimoine naturel du parc » du fait de la pollution en cause.

L’enjeu majeur de la LPO vise donc à ce que cette reconnaissance soit confirmée et étendue au « vivant non-commercial ». A l’heure où l’Europe s’est engagée à stopper la perte de la biodiversité d’ici à 2010 et alors même que la pollution des milieux marins reste un problème récurrent, l’affirmation en droit de l’existence du préjudice écologique serait un signe fort.

Le 16 janvier prochain, la LPO, représentée par son Président Allain Bougrain-Dubourg, son avocat Maître François-Xavier Kelidjian et une équipe ayant participé au plan de sauvetage des oiseaux mazoutés de l’Erika, assistera à la lecture par le Président Parlos du jugement rendu par la 11e Chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance de Paris. Elle espère obtenir satisfaction et réparation, pour que soit enfin reconnue l’existence juridique du « vivant non-commercial ».


Décembre 1999 : naufrage de l’Erika 
Le 11 décembre 1999, le pétrolier maltais l’Erika , chargé de 31 000 tonnes de fioul lourd, signale une avarie structurelle. Le 12 décembre, le navire se casse en deux à une trentaine de miles (environ 55 km) de la pointe de Penmarc’h (sud Finistère). Les deux morceaux de l’épave, distants de 10 km, coulent par 120 mètres de fond et près de 20 000 tonnes de fioul se déversent. Le 14 décembre, le premier oiseau mazouté s’échoue à Lesconil (Finistère sud). Ce sont ainsi plus de 400 km de côtes qui seront souillés, de la pointe de Penmarc’h (Finistère) à l’Ile de Ré (Charente-Maritime).
Les alcidés (oiseaux marins), représentent 88% des oiseaux mazoutés. 61 espèces différentes sont touchées : le guillemot de Troïl (82%), le fou de Bassan (2,6%), le pingouin torda (3,55%), la macreuse noire (5%) et la mouette tridactyle (0,7 %).
74 000 oiseaux mazoutés ont été comptabilisés et recueillis morts ou vivants (sur les 36 000 recueillis vivants, 20 000 ont pu être soignés) dans les 7 centres de collecte et de transit (dont 4 gérés par la LPO), 4 centres de transit médicalisés (dont 3 gérés par la LPO) et les 13 centres de sauvegarde (dont 4 gérés par la LPO). Malgré l’état souvent désespéré des victimes, l’ensemble des associations a réussi à sauver près de 2 200 d’entre eux.

12 février-13 juin 2007 : procès de l’Erika
Durant les 4 mois du procès de l’Erika, la LPO a été représentée aux audiences par son Président Allain Bougrain Dubourg, son avocat Maître François-Xavier Kelidjian, sa juriste Colette Carichiopulo, la responsable du programme LPO « Oiseaux en détresse Anne-Laure Dugué et cinq témoins :
- Gilles Bentz, Responsable de la Station LPO de l’Ile Grande ;
- Jean-François Louineau, Directeur en charge de la communication et du développement à la LPO au moment des faits, et actuellement Directeur Environnement, Eau, Agriculture et Tourisme à la Région Poitou-Charentes ;
- Jean-Louis Jammet, Directeur Environnement à la Ville de La Rochelle et chargé de la mise en place du centre de soins d’urgence à La Rochelle au moment des faits, et actuellement Directeur Environnement à la Communauté d’Agglomérations de La Rochelle
- Laurent Brucy, Responsable du centre de soins d’urgence de La Rochelle au moment des faits, aujourd’hui bagueur oiseaux ;
- Vincent Bretagnolle, Directeur de Recherches au Centre National de la Recherche Scientifique de Chizé.
Ces témoins (des scientifiques, des logisticiens ou des soigneurs) ont joué un rôle majeur pour gérer la crise de la marée noire et suivre ses conséquences. Ils ont présenté les actions et le rôle de l’association dans la mise en place d’un Plan national de sauvetage des oiseaux mazoutés de l’Erika (sauvetage, organisation des secours, accueil et soins prodigués aux oiseaux, logistique, solidarité de milliers de bénévoles et impact sur la faune sauvage).
Le Président de la LPO, Allain Bougrain Dubourg, a lui aussi été entendu comme témoin pour présenter les actions menées par la LPO et ses centaines de bénévoles ainsi que l’ampleur du travail accompli pour le sauvetage des oiseaux touchés par la marée noire. Il a notamment évoqué l’organisation des secours, le bilan des oiseaux affectés, le sauvetage et l’impact sur certaines espèces.
Les deux avocats de la LPO sont revenus sur les faits. Maître Ferré a qualifié la marée noire de l’Erika de « plus grande catastrophe ornithologique au monde ». Après avoir énuméré les incompétences et incohérences qui ont abouti au naufrage (Total, Rina, armateurs, etc.), ce dernier a souligné l’extraordinaire élan de solidarité humaine qui a suivi, précisant que le sentiment de colère des centaines de bénévoles n’était pas éteint. Il a rappelé que les pollutions aux hydrocarbures étaient appelées à se renouveler et expliqué que c’est le président Chirac en personne, alors à la tête de l’Etat, qui avait considéré que les pollueurs devaient être les payeurs.
Le 30 avril 2007, Maître François-Xavier Kelidjian, avocat de la LPO, a terminé sa plaidoirie sur ces mots de Victor Hugo : « Rien n’arrête une idée dont le temps est venu », évoquant la reconnaissance du vivant non-commercial.

L’Erika en chiffres
Estimation des dégâts de la marée noire : 900 millions d’euros
Remboursement par le FIPOL : 180 millions d’euros
Estimation du nombre d’oiseaux morts : 150 000
Nombre d’oiseaux collectés vivants ou morts : 74 000 (36 000 recueillis vivants dont 20 000 arrivés vivants aux centres)
Quantité de déchets mazoutés ramassés : 230 000 tonnes

Plus d’informations : www.lpo.fr/detresse/erika/

Le saviez-vous ?

La banane est le fruit d'une plante herbacée : la Musa sapientum, plus communément appelé : bananier.
Le fruit, très nutritif est digeste quand il est mûr.
On y trouve de la vitamine A, B, C et un peu de E. Dans l'édition "Le livre de poche - Se soigner par les légumes, les fruits et les céréales", le Dr Jean Valnet recommande le fruit aux travailleurs de force et aux intellectuels.

Attention cependant, sa richesse en hydrate de carbonne ne le rendrait pas souhaitable aux diabétiques.

La banane symbolise aussi la solidarité de l'Europe envers le Sud

Il s'appelle Vincent



Vincent vit, à Bordeaux, sur un bout de trottoir depuis plus de 10 ans...

Un film de Dominique-Emmanuel Blanchard
http://domi33.blogsudouest.com/

Décès de M. Jean MASSENA, la réaction du Maire de Nice

"C’est avec beaucoup d’émotion et de tristesse que je viens d’apprendre le décès de Monsieur Jean Masséna...", dans un communiqué, le Maire de Nice, Maître Jacques PEYRAT, lui rend hommage : "Jean Masséna était une figure niçoise très attachante, dotée d’un charisme et d’un dynamisme exceptionnels. Les Niçoises et les Niçois appréciaient sa gentillesse et sa loyauté envers sa ville qu’il aimait profondément.

Homme de conviction, je l’avais choisi pour être à mes côtés lors de la campagne électorale de 1995 pour les élections municipales. Dès notre arrivée à la Mairie de Nice je l’ai nommé adjoint délégué au nettoiement puis, par la suite, adjoint délégué à la jeunesse, aux sports et aux centres d’animations et de loisirs. Lors de ma réélection, toujours à mes côtés, il a été adjoint délégué aux espaces verts avant de prendre en charge le territoire des Trois collines parce qu’il a toujours souhaité être au contact des habitants, le plus près possible du terrain et à l’écoute de tous ceux qui souhaitaient s’adresser à lui.

Conseiller Général des Alpes-Maritimes du 7ème canton dès 1996, son engagement politique a toujours été déterminé.

Le travail qu’il effectua toutes ces années en faveur de ses concitoyens était à la mesure de sa passion pour Nice et pour notre Département. Il était fier et heureux d’agir pour sa ville et d’intervenir en faveur des moins favorisés ou des personnes confrontées à des difficultés administratives. Sa joie était profonde lorsqu’un projet aboutissait ou qu’un dossier individuel trouvait une solution harmonieuse. Profondément humain, il avait pour chacun une parole aimable et un sourire reflétant ses qualités de cœur.

Très aimé du peuple de Nice, il fut ainsi toujours récompensé par l’accueil chaleureux que lui ont réservé les électeurs de notre Cité. Ses amis, ses collègues et tous ceux qui l’ont connu gardent de lui le souvenir d’un homme de dialogue, attentif, chaleureux, déterminé et aimant les autres.

Sa décision de se retirer totalement de la vie politique en 2003 lui permit de donner toute sa place à la vie familiale loin des lourdes charges imposées par la vie publique.

En cet instant particulièrement douloureux, j’exprime en mon nom personnel et au nom du Conseil Municipal de la ville de Nice mes condoléances les plus attristées à son épouse, à ses enfants, aux membres de sa famille et à l’ensemble de ses proches".

Les téléphones portables sont-ils dangereux ?

Actualité de la pensée de Léopold Sédar Senghor



Une rencontre au Musée Dapper sur l'actualité de la pensée de Léopold Sédar Senghor avec la participation de compagnons de route du poète-président : S.E. M. Abdou Diouf, ancien Président du Sénégal, Secrétaire Général de l'OIF, M. René Depestre, écrivain haïtien et le M. le ministre, Alain Decaux, de l'Académie française.

Débat animé par le journaliste M. Philippe Sainteny.
Extrait du magazine Espace francophone (animé par Dominique Gallet et Mona Makki) - site: www.tv-francophonie.com/

Voeux de M. François BAYROU



Madame, Monsieur,

Mes chers amis,

Je pense à chacun d’entre vous, journalistes qui êtes nos compagnons et nos interlocuteurs de tous les instants, élus (j’y tiens ces temps-ci plus que d’habitude), adhérents, militants et responsables de notre nouveau mouvement, sympathisants si nombreux parmi les Français de ce grand courant politique. Pour chacun d’entre vous je forme des vœux de bonheur personnel, de réussite, de courage, si vous traversez des épreuves, d’enthousiasme pour l’avenir, de fermeté dans vos choix.

Pour notre pays, je forme le vœu qu’il trouve son chemin, rassemblé, dans les temps troublés que nous traversons.

Le nouveau pouvoir est en place depuis huit mois.

Comme vous le savez, j’ai refusé, nous avons refusé d’appartenir à la majorité nouvelle, et cela n’a pas été sans conséquences. Si je l’ai fait, c’est pour des raisons lourdes, qui tiennent à l’essentiel, au projet politique et aux choix d’attitude personnelle qui sont ceux de Nicolas Sarkozy. J’ai fait ce choix sans rien ignorer de la dureté du chemin que je choisissais, ni de ce qu’il faudrait de fermeté d’âme –fermeté prometteuse- à ceux qui accepteraient ou choisiraient de faire ce chemin avec moi.

Tous les jours qui passent, je vérifie ce que cette intuition avait de fondé. Tous les jours qui passent, je vérifie, en tout cas, que les craintes qui étaient les miennes se réalisent les unes après les autres.

Quand on doit juger ces premiers mois, le premier mot qui vient, c’est confusion.

Je veux prendre le sujet qu’on nous disait principal, celui du travail et du pouvoir d’achat.

Les six premiers mois de ce mandat, les six premiers mois de gouvernement, on a dit aux Français, au fond, quelque chose de simple : « si vous voulez gagner plus, vous allez pouvoir le faire en travaillant plus, en faisant des heures supplémentaires, en faisant racheter vos journées accumulées de RTT ». Et on a présenté cela « travailler plus pour gagner plus » comme la résolution des problèmes principaux du pays.

Il y a eu certes deux désillusions assez lourdes l’une et l’autre : la première, c’est que les Français ont découvert (l’ignoraient-ils vraiment ?) que les heures supplémentaires, cela ne se décrète pas, en tout cas que cela ne se décrète pas sur décision du salarié, que ce qui fait les heures supplémentaires, c’est le carnet de commandes de l’entreprise. Et la deuxième, c’est que pouvoir politique et pouvoir administratif, sans s’en rendre compte, ou au contraire sachant parfaitement ce qu’ils faisaient, ont fait du texte « libérant » les heures supplémentaires, une incroyable usine à gaz, absolument incompréhensible, même pour les DRH des entreprises, même pour les experts comptables.

Mais enfin, dans tous les bilans de fin d’année 2007, chaque fois qu’un parlementaire de la majorité devait s’exprimer, il soulignait à l’envi, le plus, la chance qu’avait représentée pour beaucoup de salariés cet apport des heures supplémentaires. Souvenez-vous : « pour un salarié au Smic qui accepte de travailler quatre heures de plus, cela représente ce mois-ci, une augmentation de 15 %... », et tout le monde disait cela partout, sur tous les plateaux…

Et voilà que sans rien nous dire, presque sans qu’on le remarque, sans qu’on le souligne, sans nous avertir en quoi que ce soit d’un changement d’orientation du gouvernement, en fait, on a assisté ces derniers jours à un changement de cap à 180° ! Puisqu’on a découvert dans la lettre d’orientation du gouvernement, puis de la manière la plus explicite dans les déclarations de Nicolas Sarkozy hier que le but était désormais la disparition du repère des 35 heures dès cette l’année. J’imagine que si l’on supprime les 35 heures, c’est pour allonger la durée du travail. Et donc il n’y aura plus d’heures supplémentaires payées 25 % de plus, non chargées et non imposées, car elles seront remplacées par des heures normales, payées 25 % de moins, chargées et imposées ! Si je compte bien, c’est donc travailler plus pour gagner moins : un changement complet de politique du travail. Et s’il n’y a plus cette référence à la durée légale, alors il n’y aura plus d’heures supplémentaires et plus de RTT à récupérer ou à racheter.

L’impression de confusion est donc réelle et va être très lourde dès l’instant que les salariés, et notamment les cadres vont découvrir qu’on leur a dit en six mois deux choses absolument contradictoires et dont la seconde annule la première.

On a une impression à écouter les déclarations successives d’improvisation, d’influences contradictoires, de foucades, toujours assénées sur le même ton volontariste, mais où est la logique, où est la cohérence, où est la préparation, où est la négociation préalable? Une nouvelle fois, il va falloir, dans les entreprises, défaire ce qu’on a fait avant de refaire ce qu’on avait défait…

Tant d’annonces, de dossiers ouverts, la plupart du temps oubliés sans avoir avancé, tout cela pose le problème de la méthode choisie pour « réformer ».

Cette méthode nous dit-on, c’est « Tout changer en même temps ».

C’est la stratégie annoncée. Si l’on ouvre les yeux, alors on aperçoit ce qu’il y a de leurre dans cette stratégie.

Il n’y a pas un pays, pas une société, contemporaine, complexe, où l’on puisse annoncer vouloir tout changer en même temps.

Les changements qui comptent sont peu nombreux mais ils demandent de gros efforts d’explication, une réflexion approfondie, de grands et durables efforts de pédagogie. Ils demandent un calendrier pour qu’un pays les programme, y réfléchisse, les accepte et les adopte.

La politique du tournis, pour nous, c’est le contraire d’une vraie politique de réforme. Le tournis ne conduit pas le pays à la volonté durable d’adopter une nouvelle architecture sur quelques points essentiels. Et lorsqu’on s’y risque, alors la réalité se venge : elle revient en boomerang.

On l’a vu avec le pouvoir d’achat ! Entre « tout est possible » du printemps, ce qui était évidemment un leurre, et « les caisses sont vides » d’hier, ce qui est la vengeance de la réalité, entre « heures supplémentaires » et « fin des heures supplémentaires », il ne s’est pas écoulé huit mois, huit mois avec tous les pouvoirs entre les mêmes mains.

On le verra à l’hôpital : les précédentes réformes ont mis des mois et des années de travail acharné avant d’être plus ou moins mises en place. On annonce aujourd’hui une fois de plus qu’on va tout changer alors que, je vous le rappelle, la précédente réforme n’est toujours pas en application !

Il y a un côté comment dirais-je puéril, enfantin, dans cette idée qu’on va tout mettre par terre et tout reconstruire, sans réflexion préalable, sans concertation. Au bout du compte, c’est la démocratie qui en souffrira, c’est l’image que nos concitoyens ont de l’action publique.

Et cela repose sur l’idée fausse que dans un pays comme le nôtre on puisse décider de tout au sommet. Que le pouvoir d’un seul homme (c’est bien cela qu’on appelle monarchie, pouvoir d’un seul, et pas hérédité, simplement il y a des monarchies héréditaires et des monarchies électives…) peut être assez informé, omnipotent, pour être capable de décider de tout. Là encore, il y a du puéril, et du puéril qui n’est pas régressif que pour un seul, c’est régressif aussi pour la société car c’est un mal français de croire « qu’en haut » on peut décider de tout. Alors quand « en haut », on fait comme si c’était vrai, on aggrave cette faiblesse, cette névrose nationale. Toutes les institutions de la société, la démocratie sociale en particulier, au lieu de les déshabiller, au lieu de les dépouiller de leur pouvoir, il faut au contraire les responsabiliser.

Il faut non pas se précipiter dans une fuite sans fin, mais prendre le temps, de penser, d’expliquer, de convaincre.

Alors, au-delà de la méthode qui est la première différence que nous ressentons sur la politique suivie, quel est le sens profond de tout cela, s’il y en a un ?

J’ai été très intéressé par une analyse parue récemment dans le journal Challenge, signée par Denis Kessler, l’ancien numéro 2 du Medef, analyse brève, percutante, et donc d’autant plus intéressante. L’analyse est celle-ci : « La liste des réformes du gouvernement peut donner une impression de patchwork, on ne s’y retrouve pas, personne n’arrive à en voir la logique. Mais en réalité la logique existe, il s’agit de défaire méthodiquement tout ce qui a été fait en France, après la guerre, à partir du programme du Conseil national de la résistance. »

Et il me semble que là, en effet, nous sommes au cœur du sujet.

Est-ce que le modèle de société de la France républicaine, laïque, démocratique et sociale, ce modèle de société qui fait de la France un môle de résistance, en particulier dans la mondialisation est-ce que ce modèle est un modèle d’avenir ou un modèle du passé ? Est-ce qu’il faut corriger ses usures et ses dérives, qui sont inévitables en soixante ans, ou le déclarer nul et non avenu, le jeter comme un chiffon de papier pour adorer de nouveaux dieux ?

Je veux le dire au nom de beaucoup de Français : ces idéaux que nous avons contribuer à construire, nous qui étions, comme famille de pensée, partie prenante et piliers du conseil national de la résistance, ces idéaux, ce sont des idéaux d’avenir.

Résister à une société des rapports de force. Résister à une société qui considère les femmes et les hommes non pas comme des citoyens, mais uniquement comme des cibles de communication, des éléments de production et de consommation. Résister en réclamant d’y voir clair, d’être informés en temps utile, quand les décisions se préparent, en exigeant la responsabilité du citoyen qui seule permet l’épanouissement. Résister par l’éducation, par la culture. Résister par la démarche de coopération, de mutualisme. Dans le monde comme il est, dans la mondialisation dominée par un modèle unique, résister au nom de ses valeurs, c’est un projet de société et c’est un projet de civilisation.

Derrière ce grand rideau de fumée, il y a en effet une confrontation, une alternative, qui va je le crois recomposer la vie politique française.

Et c’est en effet une question de civilisation, c’est-à-dire si l’on cesse de se payer de mots pour produire un grand rideau de fumée, c’est une question de valeurs. Et c’est précisément sur la question des valeurs que nous sommes en désaccord la manière dont se comporte la politique de la France de Nicolas Sarkozy, et que j’en suis persuadé, la France, la France éternelle, est en désaccord avec celui qui la gouverne.

La France, la France éternelle, elle a besoin qu’on lui dise la vérité, elle aurait eu besoin d’une politique de vérité notamment sur la dette et la dépense publique.

La France, la France éternelle, elle veut la laïcité, dans tous les domaines -et ce n’est pas un hasard si j’évoque ce point aujourd’hui- la France, elle veut aussi bien la distinction entre religion et État qui est mise à mal aujourd’hui, qu’entre vie publique et vie privée. C’est le même genre de distinction qui fonde l’idée que nous nous faisons de la république et de la France.

La France, la France éternelle, elle veut qu’il y ait dans la vie sociale des règles simples, qui protègent le faible contre l’abus, contre la position dominante du fort, et que le reste soit pris en charge par une démocratie sociale réelle exerçant sa pleine responsabilité.

La France, la France éternelle, la France républicaine, elle veut que le monde des affaires et le monde de l’action publique soient clairement distingués, que l’un ne déborde pas sur l’autre. C’est pourquoi, par exemple, à mes yeux, le président de la République française ne doit pas être l’obligé, pour ses déplacements ou ses vacances, ou son confort, de l’une ou l’autre des puissances financières ou étrangères qui peuvent avoir intérêt à ces liens d’obligation.

La France, la France éternelle, elle veut une diplomatie de résistance et non pas une diplomatie de complaisance, à l’égard de quelque puissance que ce soit. Ainsi la voix de la France sera pondérée, originale et entendue. Pardonnez moi de le dire ainsi, et cela me peine de le dire : je vois plus d’indépendance aujourd’hui, indépendance nationale et indépendance européenne, chez Angela Merkel que chez Nicolas Sarkozy, qui donne des gages à tous ceux qui ont la puissance, la plus impressionnante, comme les Etats-Unis, la Russie ou la Chine, ou la plus frelatée, comme Kadhafi.

C’est sur la question des valeurs, en effet, des valeurs de civilisation, que peu à peu se concentrera le débat sur l’avenir de la France.

En même temps, se posera inéluctablement, devant les résultats constatés et les dérives toujours plus nombreuses, la question même de notre démocratie.

Tous les jours on ajoute des commissions aux commissions pour récrire, prétend-on, notre constitution, en vérité pour que rien de décisif ne change. Or, un jour viendra où la question se posera aux Français la seule question qui vaille : savoir s’il est bon et s’il est juste pour notre pays, seul dans le monde, qu’un homme seul puisse s’arroger autant de pouvoirs sans aucun contre-pouvoir effectif.

Ma conviction est que la cinquième république était écrite pour des présidents sages.

C’est la sagesse qui aujourd’hui manque le plus. La sagesse manque partout.

Les mots utilisés comme rideau de fumée pour dire le contraire de la réalité, comme George Orwell l’avait prédit lorsqu’il dessinait ou annonçait. On dit politique de civilisation, or il s’agit de l’abandon de la civilisation au profit de la société de la force, de l’argent et de la « pipolisation ».

Les réformes abandonnées aussitôt que décidées, tout nouvel événement donnant lieu à l’annonce d’un nouveau texte alors que le précédent n’est pas encore appliqué, on le voit par exemple, en matière de justice, de droit pénal…

Les annonces précédant toujours la réflexion, dans une fuite en avant éperdue, où le lendemain perd de vue ce qui a été dit la veille. Autrement dit, non pas une politique du durable, mais une politique de l’éphémère, entièrement concentrée non pas sur la conscience des citoyens, mais sur la communication.

Le jour viendra où les Français comprendront qu’ils sont de ce perpétuel abus de pouvoir, de cette fuite en avant, les premières victimes. La question de la démocratie, la question de nos institutions, elle n’est pas derrière nous, elle est devant nous. Le jour vient où la République et les citoyens français exigeront des institutions démocratiques : les équilibres nécessaires pour imposer la sagesse même à ceux qui en manquent le plus.

Ces deux enjeux, valeurs qui construisent un projet de société, aussi bien que d’authentique civilisation, et institutions qui font la démocratie, ces deux enjeux sont si grands, si cruciaux, l’attaque est si rude contre ses valeurs, qu’ils supposent des rassemblements nouveaux. Je vois bien, et je trouve que c’est heureux même si on n’en parle pas encore que des Républicains, des démocrates, des citoyens de toutes opinions s’interrogent, y compris parmi ceux qui avaient fait une confiance sans mesure au candidat Nicolas Sarkozy. Ces interrogations préludent à une demande, à l’attente d’une alternative, d’une proposition politique pour que la France retrouve ses valeurs, une méthode calme et de fond pour la réforme, des institutions qui la rassurent et lui permettent de choisir son chemin. Je forme le vœu que l’année qui vient, après les échéances électorales locales qui vont voir proposer de notre part une démarche nouvelle, et des équipes nouvelles elles aussi, cette proposition politique, nouvelle, alternative, se forme et s’affirme. En tous les cas pour vous nous serons au rendez-vous.

Je vous remercie, très bonne année à tous !


NB : Attention seul le prononcé fait foi.